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Carl Pépin, porte-parole de la Régie de police de Memphrémagog, a indiqué que la dame a réussi à sortir dimanche en soirée de la résidence où ont eu lieu les événements. Elle a tenté de s’évader par le lac à proximité. Le suspect l’a poursuivie dans le lac. «La victime nous raconte qu’ils ont failli se noyer tous les deux», rapporte M. Pépin.
L’homme est parvenu à ramener sa conjointe à la maison, où il l’aurait attachée par les bras avec du ruban adhésif et des attaches de type tie-wrap, a relaté la police. La séquestration se serait poursuivie jusqu’au lundi matin, quand la victime a pu s’évader de nouveau.
Cette seconde a été fructueuse: «un bon samaritain» a pu accueillir la quinquagénaire dans sa voiture, dit l’agent Pépin.
«Elle a été très chanceuse dans sa séquestration. Ça aurait pu virer autrement.»
La victime a ensuite été transportée au Centre hospitalier de Sherbrooke, où elle était toujours hospitalisée mardi. Elle a subi d’importantes blessures au crâne et aux côtes, mais on ne craint pas pour sa vie.
La police recherche la personne qui l’a aidée à se sauver pour lui poser des questions sur les événements.
Pour ce qui est du suspect, il est connu des autorités: il a une longue liste de méfaits à son actif depuis 1991, «incluant des voies de faits avec lésions, […] des menaces»… «Plus récemment, l’année passée, il y a eu le même genre de dossier de séquestration et de violence causant des lésions pour lequel il a purgé une peine de prison», dit l’agent Carl Pépin. «On présume qu’il venait tout récemment d’être libéré.»
Le suspect fait face à des accusations de voies de fait armées, de séquestration et d’étouffement par strangulation, entre autres.