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L’événement, qui a été filmé, montre un homme en colère se diriger vers le véhicule du maire de la municipalité de Chaudière-Appalaches avec une brique et complètement exploser le pare-brise.
Quelques jours plus tard, M. Talbot est toujours secoué et dénonce la hausse de la violence à l’endroit des élus municipaux.
«Je suis là pour améliorer les infrastructures de la municipalité et travailler avec l’administration, pas pour vivre des affaires de même», a-t-il confié à Noovo Info, mardi.
L’individu en question est bien connu du maire de la municipalité. M. Talbot dit être victime d’intimidation et de harcèlement de la part de cet homme depuis qu’il a été élu en 2017.
Un mandat d’arrestation a été lancé contre l’homme en question, lui qui est toujours en cavale. Pendant ce temps, la Sûreté du Québec effectue une surveillance constante auprès du maire Talbot.
«Ça n’aucun maudit bon sens. C’est fou qu’en tant qu’élu on en soit rendu à gérer des choses comme celle-là», a déclaré le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Québec, Claude Villeneuve.
Cette altercation a grandement fait réagir à l’Assemblée nationale. Les chefs des différentes formations politiques montrent du doigt ces agissements.
«Depuis les élections de 2021, plus de 800 élus qui ont quitté beaucoup en raison du climat et de la violence verbale et physique», a lancé le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay.
Selon le chef du Parti québécois, Paul-St-Pierre Plamondon, «la sécurité des élus est compromise».
«C’est un problème de santé mentale, mais aussi de démocratie.»
Le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, estime que le Québec n’est pas immunisé contre la violence politique qu’on peut apercevoir aux États-Unis.
PSPP ajoute que plusieurs candidats pourraient être découragés en vue des prochaines élections municipales de 2025.
M. Talbot partage cet avis.
Voyez le reportage de Félix-Antoine Audet dans la vidéo.