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Méconnus au Québec, ces gants sont utilisés lors d’interventions policières par les services policers d’au moins 27 États américains. Pourrait-on bientôt les voir ajoutés aux outils des policières et policiers de la province? Comment fonctionnent-ils et sont-ils efficaces?
Marie-Michelle Lauzon a joué les cobayes pour Noovo Info et testé cette arme tactique pour Noovo Info. À voir dans la vidéo.
L’entreprise québécoise Dfense Fortress développe des gants à impulsion électrique et son président, John Graziadei, explique qu’une seule seconde suffit pour l’activer. Un contact direct avec la peau est nécessaire pour pouvoir l’utiliser et une décharge de 300 volts est alors envoyée pour un maximum d’une quinzaine de secondes avant d’être arrêtée par un mécanisme.
Serait-ce utile pour les services de police d’intégrer cette arme à leur arsenal? Pour en savoir un peu plus, Noovo Info s’est entretenu avec deux policiers à la retraite, experts en utilisation de la force pendant leur carrière.
C’est «un beau produit» qui comporte plusieurs «aspects intéressants», mentionne Pierre Langlois, président de l’entreprise Défenses tactiques spécialisées. Mais voir apparaître des gants à impulsions électriques dans les services de police «est une autre chose».
M. Langlois estime qu’il pourrait être assez utile dans le milieu carcéral. «À l’intérieur des murs, beaucoup portent des t-shirts […] À partir du moment où l’on voit un bras, ça peut être plus facile à utiliser», explique-t-il.
Stéphane Wall, spécialiste en usage judicieux de la force, affirme de son côté que malgré la douleur qu’une décharge provoque, elle peut être ressentie différemment par certaines personnes intoxiquées ou en psychose ce qui rend possiblement l’outil un peu moins efficace.