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L’avocate criminaliste Nada Boumeftah, en entrevue à Novoo Info, a rappelé que les arrestations ont été effectuées pour des infractions à la fois aux lois municipales, provinciales et fédérales, mais aussi au code criminel et à la loi spéciale décrétée par le gouvernement Trudeau en début de semaine.
Les gens arrêtés ont cependant les mêmes droits que lors de toute arrestation. «Si on passe à des accusations criminelles, à ce moment-là, les gens ont effectivement des droits, dont entre autres de savoir pour quelle raison on les arrête. On n’attend pas d’être détenu, on n’attend pas plusieurs heures avant de savoir pourquoi on est en état d’arrestation. C’est un droit fondamental», affirme Me Boumeftah.
Elle recommande aux personnes interpellées d’appliquer le droit de garder le silence, et leur rappelle qu’elles ont aussi le droit de consulter un avocat. «Ce sont des droits de base, des principes de base qui s’appliquent à tous et à toutes, et ce, peu importe nos convictions politiques ou morales.»
Voyez l’entrevue complète qu’elle a accordée à notre animatrice Noémi Mercier.