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Ce départ soudain est un coup dur pour la ferme autant du point de vue financier que pour la charge de travail.
«L’impact est énorme et ce n’est pas quelque chose qui peut se régler du jour au lendemain», indique Anne-Marie Tanguay, copropriétaire des Serres et saveurs d’Ana.
Les propriétaires de la ferme craignent subir des pertes au niveau des récoltes et de la séquence de production qui avait été planifiée.
«Pour ne pas se tuer à l’ouvrage, on va devoir replanifier et les pertes nettes on ne les connaîtra qu’à la fin de l’année», a souligné Mme Tanguay.
Selon le président de l’UPA Mauricie, Martin Marcouiller, ce genre de situation est très rare.
Sur les quelque 18 000 travailleurs étrangers temporaires qui sont arrivés cette année, ce n’est que 95 d’entre eux qui ont fugué. Il s’agit d’une diminution comparée à l’année dernière puisqu’à pareille date, on en comptait 145.
Le problème ce n’est pas seulement leur départ, mais surtout le manque de ressource pour les producteurs par la suite.
«Il faut tout recommencer, c’est une problématique», mentionne Fernando Borja, directeur général de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère.
Voyez le reportage d’Evelyne Alix-Fontaine dans la vidéo.