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Cependant, le congé de Pâques occasionnera fort probablement des rassemblements familiaux durant la longue fin de semaine. La question se pose alors: est-ce que la hausse des cas pourrait durer plus longtemps que seulement «deux semaines» comme l’entend Dr Boileau?
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«Quand est-ce que cette hausse-là va se terminer? C’est un peu difficile à prévoir. Je pense que le Dr Boileau l’a bien mentionné; deux semaines c’est ce qu’on prévoit à peu près. C’est clair que ça va rebaisser cette vague-là», a soutenu le Dr Alain Vadeboncoeur au bulletin Le Fil 22, le vendredi 8 avril.
Le Dr Vadeboncoeur est donc d’accord avec la prévision de plusieurs experts et de M. Boileau, mais admet également que prévoir ces tendances avec précision est une chose difficile à faire.
Après deux ans de pandémie, M. Vadeboncoeur est d’avis que la société québécoise est prête à avoir un dialogue sur l’utilisation des mesures sanitaires et qu’il est peut-être temps de laisser les gens décider.
«Quand on enlève des mesures, c’est clair qu’il va y avoir plus d’hospitalisations et plus de morts aussi. Quand on met des mesures, ç’a d’autres impacts. J’aimerais ça qu’on parle plus franchement et qu’ils nous le disent et que ça soit un dialogue plus adulte au lieu de se dire que tout est sous contrôle», a exprimé le médecin urgentologue.
Plus tôt cette semaine, M. Boileau avait fait l’annonce que la mettre fin à l’urgence sanitaire maintenant «va tuer du monde». Le directeur de santé publique par intérim s’est ensuite excusé pour ses propos en conférence de presse, vendredi.
Le commentaire de M. Boileau était tout de même légitime, selon Dr Vadeboncoeur.
«Je pense que c’est un commentaire qui a sa franchise et la franchise à sa place ici. Il ne faut pas s’illusionner. C’est la réalité. Maintenant, est-ce qu’on est prêt à vivre avec ça comme société? Peut-être que oui, mais il faut quand même voir les deux côtés de la médaille», a estimé le docteur.
Les tests rapides sont moins précis pour détecter le nouveau variant de la COVID-19, le BA.2. De plus en plus de «faux négatifs» ont été détectés. Une nouvelle méthode de prélèvement est désormais recommandée.
Terminé de passer par les narines comme le recommandait le mode d’instruction. Il faut maintenant passer l’écouvillon directement dans la bouche entre la gencive et la joue, à droite, puis à gauche.
«Si on va chercher du liquide là, de la salive en fait, on a plus de chance d’en attraper. C’est une amélioration de la technique pour aller chercher un peu plus de virus dans nos cavités», explique M. Vadeboncoeur.
Voyez l’entrevue complète avec Sabrina Rivet dans la vidéo de cet article.