Santé

Après avoir «été paralysée de la tête aux pieds», elle court des ultramarathons

«Je ne pouvais plus cligner des yeux. C’était extrême comme cas.»

Mis à jour

Publié

Après avoir «été paralysée de la tête au pied», elle court des ultramarathons Après avoir «été paralysée de la tête au pied», elle court des ultramarathons

Anick Nadeau-Fréchette s’est retrouvée complètement paralysée après avoir reçu un diagnostic du syndrome de Guillain-Barré. Aujourd’hui, elle court des marathons, des ultramarathons et s’entraîne pour participer à un Ironman au Mexique.

«Quand je dis que j’ai été paralysée de la tête au pied. Je ne pouvais plus cligner des yeux. C’était extrême comme cas», raconte l’Estrienne, aujourd’hui âgée de 20 ans.

Les symptômes ont commencé alors qu’elle avait à peine 18 ans. Elle ressentait des engourdissements dans les mains et dans les pieds suivis de douleurs musculaires. En cinq jours, elle recevait un diagnostic du syndrome Guillain-Barré. Il s’agit d’une maladie auto-immune pouvant mener à une paralysie complète, comme ce fut le cas pour Anick.

Les traitements au plasma ont commencé dès le début de son séjour à l’hôpital.

«Je n’ai pas décidé d’être dans cet état-là. J’ai pris les choses comme elles venaient. Et j’ai pris aussi toutes les petites victoires de tous les jours», raconte-t-elle.

Les victoires se sont d’ailleurs présentées plus rapidement que prévu. Sa rémission pouvait prendre jusqu’à deux ans, selon les médecins. «Finalement, je m’en suis sortie en un mois ou deux».

«Je rêvais que je pouvais courir ou que je pouvais marcher», se remémore-t-elle.

Et la course l’attendait aussi. En 2025, Anick a complété cinq marathons, deux ultramarathons de 50 et 60 kilomètres.

Vers l’autosuffisance chez Héma-Québec

L’année dernière, à Sherbrooke , Héma-Québec a atteint son objectif de 21 000 dons de plasma. Pour atteindre sa nouvelle cible établie à 22 000, l’organisme a besoin de recevoir 510 dons par semaine.

L’objectif est également lié l'amélioration de son ratio d’autosuffisance. Les Québécois donnent dans une proportion de 30% de produits sanguins. Héma-Québec doit donc se procurer le 70% restant à l’international.

Ces produits servent justement «à fabriquer les médicaments dont les centres hospitaliers ont besoin pour traiter des gens comme Anick», explique la porte-parole de l’organisme, Josée Larivée.

Consciente à un niveau personnel de l’importance de donner, Anick a fait son premier don de plasma la semaine dernière.

«C’est une petite partie de votre journée — ce n’est même pas une heure. En plus, il y a des petits muffins à la fin», lance Anick à la blague.

D’ailleurs, la Plasmattaque débute le lundi 3 novembre à Sherbrooke. Il s’agit d’une compétition interuniversitaire pour inciter le plus de gens possible à donner.

Pour faire un don : https://www.hemaquebec.ca/don-sang