Le candidat à la mairie de Québec Sam Hamad ne s’en cache pas: il est fondamentalement contre le projet de tramway dans la ville. Et s’il est élu, il croit dur comme fer qu’il pourrait l’annuler sans payer de pénalités aux partenaires investis dans l’initiative.
«C’est faisable», a assuré M. Hamad en entrevue avec Noovo Info. Il compte d’ailleurs utiliser des aspects du projet pour le projet de SRB. «Donc, si on utilise tous les travaux, on ne paiera pas de pénalités, logiquement.»
Pourtant, lorsqu’interrogée par Noovo Info, la Ville de Québec martèle que les contrats signés stipulent qu’il y aurait des frais importants à débourser en cas d’annulation. Ceux-ci pourraient s’élever à 370 M$.
«C’est une prise en otage des citoyens de Québec. Il est d’ailleurs prévu en 2027. Nous, les actions qu’on va prendre, c’est après l’élection, en 2025», explique-t-il.
10 ans pour le Centre Vidéotron
Sam Hamad était le ministre responsable de la Capitale-Nationale lorsque le Centre Vidéotron a été inauguré, en septembre 2015, et aussi entre 2008 et 2012, lors de son élaboration. Malgré que l’amphithéâtre à près de 400 M$ n’est toujours pas le domicile d’une équipe de la Ligue nationale de hockey, il estime malgré tout qu’il valait la peine d’aller de l’avant avec le projet.
«L’ancien Colisée date de 1949. Donc, on avait à mettre une nouvelle infrastructure. On a agi de la bonne façon, on a jamais agi pour avoir une équipe de hockey. On a agi pour avoir une installation à la hauteur des gens de Québec», insiste-t-il.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.
