Début du contenu principal.
La carrière de comédienne d’Anne Casabonne a été ébranlée en raison de ses propos controversés sur la vaccination contre la COVID-19.
M. Ferrandez est d’avis qu’il s’agit d’une stratégie du chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, afin de récolter le vote de « l’opposition ».
« Il espère que la pandémie durera jusqu’à l’élection. Imagine-toi que ce n’est pas le cas ! Imagine-toi que la pandémie est réglée, qu’il n’y a pas de nouvelle vague de confinement, qui arrive habituellement en novembre, à ce moment-là, il perd son pari. Anne Casabonne c’est la femme d’une seule cause pour l’instant, celle de l’opposition à la COVID. »
En entrevue pour lancer sa candidature conservatrice, Anne Casabonne a laissé savoir qu’elle n’était pas contre la vaccination, sans dévoiler son statut vaccinal, mais qu’elle militerait pour la fin de l’usage du passeport vaccinal dans certains lieux publics. Mme Casabonne affirme militer pour la liberté.
Luc Ferrandez estime par ailleurs que certains membres du Parti conservateur du Québec, dont leur chef, Éric Duhaime, sont « dur à suivre » quant à leur réelle position face à la COVID-19.
« D’un côté vous avez M. Duhaime qui dit qu’il est vacciné, mais qu’il est moralement antivaccin. D’autre part, il y a Mme Casabonne qui dit « je ne suis pas antivaccin, mais il y a la science qui nous dit qu’il faut avoir des doutes. » Elle a fait un paragraphe complet dans lequel elle dit « c’est un vaccin de marde, administré contre le gré des gens… » C’est un paragraphe destructeur pour le vaccin alors comment peut-elle dire qu’elle n’est pas antivaccin ? Elle joue sur les mots. »
Concernant la prochaine élection au provincial, Luc Ferrandez estime qu’une candidature comme celle d’Anne Casabonne peut profiter au Parti Québécois et à Québec solidaire.
« Si nous sommes encore en pandémie, parce que l’appui aux mesures sanitaires diminue, passant de plus de 81% à maintenant environ 65%, ce qui est encore élevé, on suppose qu’ils (les conservateurs) vont chercher 15%, ce serait énorme. 15% ce serait le « jackpot » pour eux. Selon la Loi sur le financement des partis politiques, à partir de 15%, tu as 50% de tes dépenses qui sont payées par le gouvernement. La bataille va être chaude, le Parti québécois veut aller rechercher ce comté-là. »
D’autre part, le chef du Parti Québécois Paul St-Pierre Plamondon sera candidat dans la circonscription de Bourget, dans l’est de Montréal, lors des élections générales à l’automne.
Un geste courageux selon Luc Ferrandez.
« C’est un geste d’expansion, c’est d’aller rechercher un comté à la CAQ. Pendant des années l’est de Montréal a été péquiste et là, c’est une stratégie de croissance, de reconquête, donc très courageux de la part de M. Plamondon, la CAQ va mettre toutes ses énergies pour essayer de le battre.»