Pas moins de 3300 ambulanciers paramédicaux membres de syndicats affiliés à la CSN ont déclenché une grève ce dimanche afin d'en arriver à une entente sur la convention collective échue depuis deux ans.
Les effets de ce moyen de pression ne devraient pas avoir d'effets néfastes sur la population puisque les services essentiels doivent être maintenus pendant ce moyen de pression.
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce sont 200 paramédicaux qui sont en grève afin d'obtenir de meilleures conditions de travail ainsi qu'un salaire plus élevé. Dans cette partie du Québec, le recrutement «n'est pas si difficile», rapporte Rémy-Pierre Boily, président du Syndicat paramédics Saguenay-Lac-Saint-Jean-Nord. «Par contre, la rétention [du personnel] c'est une autre histoire», précise-t-il.
Plusieurs des employés affirment que les conditions du métier «ne valent pas les sacrifices», explique M. Boily.
Même son de cloche du côté de la Mauricie, où 160 paramédics sont en grève. Les moyens de pression ne devraient pas affecter la population. «Nos ambulances sont déployées comme à l'habitude [...] Ce qui sera différent, visuellement, ce sera des autocollants qui seront mis sur les véhicules et les uniformes ne seront pas portés», indique Maxime Lavallée, directeur des opérations de la Coopérative des ambulanciers de la Mauricie (CAM).
En Estrie, ce sont plus de 250 paramédics qui sont en grève et l'on craint ne pas être en mesure de trouver une entente avec la partie patronale d'ici la fin de l'été.
Lundi matin, Mme LeBel a affirmé qu'«avoir un mandat de négociation ne signifie pas que le gouvernement doive accepter toutes les demandes syndicales».
«Il a été clairement dit à la table que le 17,4 % était accessible en échange de contreparties — comme pour tous les autres syndicats qui ont réglé», a déclaré la présidente du Conseil du trésor sur le réseau social X.
Le cabinet de la ministre a précisé que «les syndicats des ambulanciers seront traités en équité avec ce que 99 % des salariés des secteurs public et parapublic ont accepté jusqu'à maintenant».
Avec des informations de la Presse canadienne


