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Pour la députée libérale et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Éducation, Marwah Rizqy, c’est l’occasion de «tourner toutes les pierres».
«Pourquoi, plusieurs fois, on a entendu dans le réseau de l’éducation que de jeunes filles et de jeunes garçons ont tenté de dénoncer, et leurs dénonciations sont tombées en lettres mortes?» a questionné Mme Rizqy en entrevue avec la cheffe d’antenne Marie-Christine Bergeron, au bulletin Noovo Le Fil 17.
La députée a également offert sa «pleine collaboration» au ministre Drainville, mais elle a aussi argumenté sur la nécessité d'engager une firme indépendante pour s'occuper de l'enquête. Rappelons que dans le cadre d’une enquête générale, c’est le ministère qui enquête sur son propre ministère.
«C’est toute une question de conflit d’intérêts ou d’apparence de conflit d’intérêts», a-t-elle soutenu.
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La députée a également soutenu que le système de dénonciation est défectueux. Cette réalité a en effet été soulignée récemment alors que des parents et des élèves de l’école secondaire Massey-Vanier ont dénoncé l’inaction de la direction dans des cas présumés de harcèlement et d’agressions sexuelles.
Ils déplorent notamment que les présumées victimes doivent continuer de côtoyer leur présumé agresseur dans les salles de classe.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.