De nouvelles accusations ont été déposées contre Jonathan Bertrand-Beaulieu, reconnu pour avoir agressé sexuellement une personne de petite taille codétenue avec lui dans une prison de Québec en 2018.
L’homme de 32 ans, qui a été accusé le 24 mai de proxénétisme, d’agression sexuelle causant des lésions, d’étranglement, de menaces de mort et de voies de fait armée sur une présumée victime dans la région de Montréal, fait maintenant face à de nouveaux chefs d’accusation sur d’autres victimes présumées.
Alors que les enquêteurs avaient de bonnes raisons de croire que M. Bertrand-Beaulieu aurait fait d’autres victimes, son arrestation avait donc été médiatisée.
La décision des policiers de l'équipe intégrée de lutte au proxénétisme, chapeautée par la Sureté du Québec, semble avoir porté fruit. Deux nouvelles victimes présumées se sont manifestées.
Dans le premier nouveau dossier, les faits allégués se sont produits entre le 1 avril 2018 et le 31 juillet 2018, dans le district de Québec.
Il aurait fait vivre un véritable calvaire à cette présumée victime sur une période de quatre mois.
Bertrand-Beaulieu a été accusé de:
- Séquestration
- Traite de personne
- Agression armée causant des lésions
- Agression armée
- Voies de fait
- Harcèlement criminel
- Enlèvement
- Menace de mort
- Méfait de plus de 5000$
Et ça ne s'arrête pas là. Après Québec et Montréal, le criminel aurait fait une troisième victime dans le district de Joliette, en 2023.
Dans ce dossier, il est accusé de :
- Étranglement
- Agression armée
- Voies de fait
- Harcèlement criminel
- Menace de mort
- Méfait de moins de 5000$
L’accusé, ayant de nombreux antécédents criminels, avait écopé de 68 mois de détention en 2019 pour avoir agressé sexuellement un codétenu nain, en le frappant avec son sexe, notamment.
Au total, il fait maintenant face à 16 nouveaux chefs d'accusation.
L’homme était très actif sur les sites de rencontres comme Tinder. Il utilisait notamment les pseudonymes «Travis» et «Joe».

Si vous avez été victime de cet homme, n'hésitez pas à contacter la police.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.

