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«On a un comité de santé et sécurité à l’interne à la STTR. Et cette année, ils nous ont dit "on doit agir et on doit faire des campagnes de sensibilisation". Ça prouve que sur le terrain, on assiste à une recrudescence de comportements violents», explique Charles-Hugo Normand, directeur des communications à la Société de transport de Trois-Rivières.
Rappelons que la STTR est l’une des seules sociétés de transport au Québec qui a décidé de maintenir les plexiglas pour protéger les chauffeurs après la COVID afin de prévenir les agressions, les crachats, etc.
Si la direction juge que des mesures seront resserrées, le syndicat demande de son côté une meilleure collaboration entre les intervenants.
«On travaille avec l’exécutif syndical pour trouver des solutions», ajoute M. Normand.
La STTR a d’ailleurs décidé, sur certains trajets qui sont considérés plus «chauds», de mettre un deuxième chauffeur pour assurer la sécurité à l’intérieur de l’autobus.
«Il faut absolument faire une coalition avec le transport en commun de la STTR, les policiers et les services communautaires qui pourraient nous aider à l’intérieur des autobus», mentionne Mario Lafontaine, conseiller syndical pour le syndicat canadien de la fonction publique.
Voyez le reportage intégral d'Alice Trahan dans la vidéo.