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Ahmed May est accusé de tentatives de meurtre, de voies de fait envers des policiers et d’entrave au travail des officiers.
Selon les allégations, May – un Tunisien devenu résident permanent l’année dernière– aurait agressé trois personnes à l’arme blanche dans le restaurant.
Son avocat, Me Nicolas Gagnon, dit vouloir avancer un calendrier pour les prochaines semaines. Il attend également les résultats d’une autre enquête, celle de la Gendarmerie royale du Canada.
«À ce stade-ci, on n’a pas l’enquête de la GRC. Cependant, on a pris la décision d’accélérer les procédures en dépit de ça. Si jamais, il y a des décisions à prendre, on les prendre en temps opportun.»
Il s’agira d’un procès devant un juge seul. Trois témoins vont se présenter, dont un policier.
Ahmed May sera de retour en cour le 15 mars prochain. Au même moment, une date sera déterminée pour l’enquête préliminaire.
En renonçant à l’enquête préliminaire, Ahmed May renonce à une remise en liberté jusqu’à la fin des procédures.
Pour sa part, la Couronne se dit satisfaite que les procédures soient accélérées, en particulier pour les victimes qui suivent le procès de très près. Elle pourrait déposer de nouvelles accusations au courant des prochaines semaines, notamment avec les résultats de l’enquête de la GRC.
«Selon ma compréhension de la situation, ils avaient peu de garanties à offrir. Il faut comprendre que dans une situation avec une enquête sur remise en liberté, il y a des renversements du fardeau de preuve. Il faut des garanties solides à offrir au tribunal», explique le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Sébastien Vallée.
Les détails dans la vidéo avec Pierre-Alexandre Fontaine.