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Mme Dufour, qui tentera de se faire réélire lors des prochaines élections municipales en 2025, souhaite la tenue de son procès le plus rapidement possible.
Bien qu’elle n’a pas émis de commentaire mardi au palais de justice de Chicoutimi, son avocat Charles Levasseur a déclaré que sa cliente est «victime de toutes sortes d’allégations depuis 18 mois».
«On insinue des choses, on laisse entendre des choses. Maintenant ce sera le moment aux gens de l’expliquer au tribunal, d’être interrogé et de vérifier la vérité de leurs propos», a-t-il lancé devant les journalistes.
Les avocats des deux parties, qui ne s’étaient pas encore rencontrés jusqu’à présent, devront laisser le juge coordonnateur fixer les dates pour le procès à venir.
Le DGEQ est représenté par Me Natacha Dupuis-Carrier et Me Laurie Mongrain.
La première audience de Mme Dufour devant la Cour du Québec a été brève et s’est déroulée dans une salle pleine.
La cheffe de l’ERD, Christine Basque, était présente.
Mme Dufour est accusée par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) de manœuvres électorales frauduleuses lors des élections municipales de 2021.
La mairesse conteste les trois infractions émises par le DGEQ.
Selon le DGEQ, Mme Dufour aurait promis un bénéfice, comme un emploi, à deux candidats et un aspirant candidat à la mairie en 2021 dans le but de les convaincre de ne pas se présenter contre elle.
Si elle est déclarée coupable à un seul de ces chefs d’accusation, Mme Dufour deviendrait inhabile à exercer ses fonctions.
Voyez le reportage de Jade Laplante dans la vidéo.