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«Même si des citoyens nous disent qu’ils aimeraient que la vitesse soit abaissée, […] on a pris l'exemple de la Ville de Sherbrooke, c'est eux qui avaient commencé ça il y a déjà quelques années», a expliqué la mairesse de Magog, Nathalie Pelletier, en entrevue avec Noovo Info mardi.
Malgré l’inquiétude citoyenne – et une dame assure auprès de Noovo Info que des automobilistes circulent à 50 km/h, voire 60 km/h dans le secteur résidentiel près de chez elle –, il n’est pas toujours «si simple que ça» d’abaisser la limite de vitesse», selon la mairesse Pelletier.
«Dans les quartiers résidentiels, il y a souvent des rues qu'on appelle des collectrices ou des rues qui sont plus passantes ou la vitesse, si on l'abaissait à 30 ou 40 km/h, ça serait difficilement respecté et applicable», dit-elle.
Chez Piétons Québec, on recommande une vitesse de 30 km/h dans les «petites rues locales», comme le souligne le conseiller en aménagement Louis Martin. «C’est plus compatible avec le milieu», explique-t-il dans un entretien avec Noovo Info.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable souligne que le seul changement de signalisation a peu d'impact sur le comportement des conducteurs. Il faut qu'on ajoute d'autres mesures, comme des aménagements particuliers dans les routes, ou du moins du contrôle policier.
«On va penser à des dos d’âne allongés, à des réductions de largeur des voies ou encore, aux passages piétons, à implanter des saillies trottoir», note Louis Martin de Piétons Québec.
Selon la Société de l’assurance automobile (SAAQ), la probabilité de décès d'un piéton lors d'une collision avec un véhicule roulant à 50 km/h est de 75 %; on tombe à 10 % lorsque la voiture roule à 30 km/h.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.