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Un tunnel de six voies, sur deux niveaux, qui mesurera 8 km de long et presque 20 m de diamètre, «c’est à la limite de ce qu’on peut faire physiquement», a indiqué le professeur Massicotte en entrevue au bulletin Le Fil Québec, mercredi sur les ondes de Noovo Info.
«Ce serait un record du monde, ou à peu près, en terme de diamètre, a-t-il ajouté. Le tunnel est très long. Ce ne sera pas le plus long tunnel du monde, mais le plus long de ce diamètre. C’est un exercice périlleux. Si on a besoin de le faire, c’est faisable, mais c’est un type d’entreprise à haut risque.»
Selon le professeur Massicotte, qui a mené étude de préfaisabilité sur ce fameux troisième lien entre les deux rives de la région de Québec en 2015 pour le ministère des Transports, mieux vaut… «deux» troisièmes liens.
«Ce serait mieux de scinder le projet en deux, avec un projet de transport collectif entre les deux centres-villes et du transport routier qui serait mieux desservi par un pont», explique-t-il.
«Un tunnel pour le transport en commun, par exemple de la Colline parlementaire au centre-ville de Lévis, serait beaucoup plus petit en diamètre, beaucoup plus court, beaucoup moins risqué et beaucoup plus réalisable. »
«Pour un pont, traverser le fleuve Saint-Laurent, on sait comment faire ça. Il y a plusieurs types qu’on peut choisir et plusieurs emplacements possibles. On va dans des technologies qui sont connues», rappelle le professeur Massicotte, notant qu’en raison des connaissances plus avancées en la maitière, les coûts seraient diminués et les projets se mettraient en branle plus rapidement.