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«100 000 mammographies de moins ça représente 30 % de moins. C’est un chiffre énorme», relate la Dre Kerianne Boulva, chirurgienne oncologue au CHUM.
«L’impact de ces mammographies qui n’ont pas été faites a fait en sorte qu’il y a eu plus de femmes qui se sont présentées avec des cancers à des stades plus avancés», ajoute l’experte. «On suspecte qu’on aurait pu prévenir ces cancers en ayant eu accès aux mammographies de dépistages pendant la pandémie.»
Des propos qui résonnent chez Marie-Hélène Luly, ambassadrice de l’organisme Mémo Mamo. «Lorsqu’on détecte ces cancers à un stade initial et plus petit, ils sont plus faciles à traiter avec des traitements moins agressifs et les chances de survies sont plus élevées», soutient Mme Luly.
Évelyne Sauvé, qui a reçu un diagnostic de cancer du sein en 2021, confie que la maladie vient «jouer sur deux tableaux». «Le cancer du sein affecte aussi la féminité […] Pour moi, ç’a aussi été un choc parce qu’à 47 ans, je ne me retrouvais pas vraiment dans les statistiques», a-t-elle soutenu. «Ça fait peur de recevoir un diagnostic. Mieux vaut le recevoir tôt et agir, que trop tard».
Pour tous les détails, voyez le reportage de Camille Laurin-Desjardins dans la vidéo qui accompagne ce texte.