Les ventes résidentielles dans la région de Montréal ont chuté de 8,5 % en novembre par rapport à l’année précédente, selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Quelque 3542 propriétés ont changé de mains dans la région métropolitaine de recensement de Montréal (RMR) au cours du mois, comparativement à 3870 en novembre 2024.
Malgré ces résultats, les ventes cumulées depuis le début de l’année sont en hausse d’environ 9 %, grâce à la baisse des taux d’intérêt et aux effets de la forte croissance démographique des années précédentes, a précisé Camille Laberge, directrice-adjointe et économiste principale de l’APCIQ.
Le prix médian des maisons a augmenté dans la plupart des catégories, à l’exception des copropriétés, qui sont demeurées stables à 425 000 $.
Le prix médian d’une maison unifamiliale a progressé de 5,8 % sur un an pour s’établir à 635 000 $, tandis que le prix médian d’un plex a grimpé de 11 % pour atteindre 855 000 $.
«Les prix des propriétés à Montréal, notamment sur l’île, atteignent des niveaux qui dépassent largement la capacité financière de nombreux acheteurs», a souligné Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché à l’APCIQ.
«Cette inabordabilité freine l’accès à la propriété de nombreux ménages, toujours en attente de réaliser le projet d’acquisition, et contribue à l’essoufflement du marché», a-t-il ajouté.
Le nombre de nouvelles inscriptions s’est élevé à 4798 pour le mois, soit une baisse de 0,5 % sur un an.
Le nombre d’inscriptions actives a augmenté de 7,4 % pour atteindre 18 205, marquant ainsi un quatrième mois consécutif de hausse de l’offre, une augmentation que l’APCIQ attribue exclusivement aux copropriétés.