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Interdiction du cellulaire à l’école: trois mois plus tard, quel est le bilan?

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Interdiction du cellulaire à l'école: trois mois plus tard, quel est le bilan? Par Marika Simard | Cela fait maintenant trois mois que l'interdiction du cellulaire est entrée en vigueur dans les écoles primaires et secondaires de la province. Quel bilan tirer de ces premiers mois?

Cela fait trois mois que l’interdiction du cellulaire dans les écoles primaires et secondaires de la province est entrée en vigueur.

Lors de l’annonce de cette mesure, des craintes avaient été exprimées par des professeurs, des parents ainsi que par des élèves. Aujourd’hui, celles-ci ne semblent pas fondées.

«Les jeunes se parlent, mais ils se parlent pour de vrai», affirme d’emblée Marie-Josée Dallaire, présidente de la fédération du personnel de l’enseignement privé à propos de l’interdiction qui est entrée en vigueur au mois de septembre dernier soit au début de l’année scolaire.

«Il y a une réelle communication qui se fait. »

—  Marie-Josée Dallaire, présidente de la fédération du personnel de l’enseignement privé

Un élève rencontré par Noovo Info partage ce constat mais dit qu’il y a des avantages et des désavantages.

Des effets positifs et des failles

96 % du personnel de l’enseignement privé estime que cette interdiction a des effets positifs, selon une consultation menée par la FPEP-CSQ.

La présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire Kathleen Legault affirme de son côté que les «consensus ont été faciles à mettre en place» et que de l’intérêt est montré de la part des élèves pour d’autres activités sportives ou encore culturelles offertes par les établissements.

En résumé, des effets sont également visibles du côté des établissements publics.

Malgré tout, des failles sont tout de même visibles et des élèves tentent de contourner l’interdiction. «Il y a encore beaucoup d’élèves qui l’amènent en classe», affirme une élève rencontrée par Noovo Info.

Marie-Josée Dallaire estime de son côté que «ce n’est parfait». Selon elle, des impacts ont été constatés sur des élèves isolés, qui ont moins d’amis.

«C’est plus frappant maintenant de le voir et de le constater», estime Mme Dallaire.

À voir dans le reportage de Marika Simard ci-dessus.