M. Carney rencontrera également, séparément, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, a confirmé CTV News auprès de l’ambassade du Mexique au Canada. Mme Sheinbaum rencontrera également le président américain en privé.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
Les trois dirigeants seront à Washington vendredi pour le tirage au sort de la Coupe du monde de la FIFA, qui déterminera la composition du tournoi entre leurs pays.
Le premier ministre a affirmé il y a quelques jours qu’il s’attendait à voir son homologue américain lors de cet événement. À ce moment-là, il n’avait pas explicitement mentionné de rencontre officielle. M. Carney avait simplement prédit qu’il «verrait le président dans les parages».
Carney et Trump se sont entretenus entre le 25 et le 26 novembre, mais la conversation «n’avait rien d’intéressant», a ajouté le premier ministre aux journalistes.
Les deux pays sont toujours engagés dans une guerre commerciale sur les droits de douane. Les négociations visant à y mettre fin ont été brusquement interrompues en octobre lorsque Trump a contesté une publicité produite par le gouvernement de l’Ontario. Cette publicité, diffusée aux États-Unis pendant les World Series, mettait en scène l’ancien président Ronald Reagan et critiquait les droits de douane.
Carney a depuis présenté ses excuses et déclaré que le Canada était prêt à reprendre les négociations dès que la Maison Blanche reviendrait à la table des négociations. L’ambassadeur américain au Canada, Pete Hoekstra, a exprimé ses doutes quant à la conclusion d’un accord avant la nouvelle année.
Carney s’est rendu à Mexico en septembre pour rencontrer Sheinbaum. Les deux dirigeants ont promis de renforcer leurs relations face aux droits de douane imposés par Trump.
Turbulences commerciales
Pendant ce temps, les audiences se poursuivent à Washington sur la révision prochaine de l’accord de libre-échange entre les trois pays.
Ces audiences sont organisées en vue d’une période de renégociation qui doit avoir lieu six ans après la conclusion de l’accord en 2020. À moins d’un an de cette échéance, Trump semblait optimiste quant à ses projets de maintien d’un accord trilatéral solide.
«Il expire dans environ un an. Soit nous le laisserons expirer, soit nous conclurons peut-être un autre accord avec le Mexique et le Canada», a-t-il dit mercredi aux journalistes.
Selon les termes de l’accord, celui-ci prend fin après 16 ans, mais un pays peut se retirer de l’accord moyennant un préavis de six mois.
Le Canada et le Mexique ont été largement épargnés par l’impact des droits de douane imposés par Trump, qui ne s’appliquent pas aux marchandises couvertes par l’accord.
