Le premier ministre Mark Carney a annoncé lundi matin que le Canada poserait sa candidature pour accueillir le Sommet de la francophonie en 2028.
Dans un discours livré lors de l’un des petits déjeuners du maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, M. Carney a affirmé que la langue française était «au cœur de notre identité et de notre leadership à l’étranger».
Il souhaite donc accueillir un tel événement international pour «renforcer les liens avec 90 pays et mettre en valeur l’identité francophone du Canada».
M. Carney affirme que le gouvernement a l’intention de tenir l’événement dans la région de la capitale nationale.
Le premier ministre a d’ailleurs tenu à saluer dans la foule le coordonnateur du Groupe des ambassadeurs francophones, Appolinaire Aya, dont il espère l’appui «pour faire de ce sommet un réel succès de collaboration nord-sud».
Dans un communiqué, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) a estimé que la tenue d’un Sommet de la francophonie au pays représenterait un «immense potentiel de rayonnement pour la francophonie canadienne».
«C’est une très grande fierté d’apprendre cette nouvelle parce que nous avons mis des efforts, au cours des derniers mois, pour encourager le gouvernement fédéral à présenter la candidature du Canada, a écrit sa présidente Liane Roy. Ce sont des occasions qui servent à renforcer la fierté francophone au sein de nos communautés.»
Le Sommet de la francophonie a lieu tous les deux ans. Le 20e Sommet aura lieu à Siem Reap, au Cambodge, en 2026; le Canada serait donc l’hôte de l’événement suivant.
Le choix du Cambodge avait été fait lors du dernier sommet, qui s’est tenu en France en 2024.
Le Canada est un membre fondateur de l’Organisation internationale de la Francophonie et son deuxième bâilleur de fonds; le pays avait versé plus de 42 millions $ en 2024-2025, selon le gouvernement.
Le Canada a déjà accueilli trois fois le sommet: à deux reprises à Québec, en 2008 et 1987, et une fois à Moncton, au Nouveau-Brunswick, en 1999.
