«Acheter une voiture usagée en 2025, c’est comme acheter un billet de loterie», a déploré le député de Nelligan Monsef Derraji.
C’est pourquoi le porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable a décidé de déposer un projet de loi pour mieux protéger les acheteurs.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info jeudi, M. Derraji a expliqué qu’il est temps d’agir dans le domaine des ventes de véhicules d’occasion, alors que les fraudes se multiplient sur le territoire à vitesse grand V.
Selon lui, une personne qui achète une voiture via la plateforme Marketplace «peut se ramasser avec des dettes à payer même si elle n’est pas responsable de cette dette», car le vendeur a omis de mentionner qu’il restait des paiements à effectuer.
«Ça répond à un besoin criant», a-t-il réitéré. «Les fraudes sont de plus en plus nombreuses.»
Bien qu’il existe déjà un registre afin de vérifier ce genre de chose, M. Derraji déplore que la majorité de la population n’est pas au courant de son existence.
Afin d’éviter une telle chose, les libéraux veulent obliger la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) d’informer l’acheteur de l’état de la voiture lors de la transaction en envoyant un avis de vérification.
M. Derraji a espoir que le gouvernement Legault adopte son projet de loi. «J’ai senti de l’ouverture de la part du gouvernement», a-t-il conclu sur le sujet.
Interrogé sur la crise au Parti libéral du Québec (PLQ), le député de Nelligan a affirmé que Pablo Rodriguez est toujours l’homme de la situation.
Malgré les récents sondages, il garantit que le PLQ incarnera le changement et aura une bonne plateforme électorale.
À voir dans la vidéo.

