La Cour suprême a donné raison aux républicains texans jeudi, autorisant la tenue des élections de l’année prochaine selon le plan de redécoupage électoral de l’État, favorable au Parti républicain et soutenu par le président Donald Trump, malgré une décision de première instance estimant que cette carte était susceptible d’entraîner une discrimination raciale.
Les juges ont statué suite à une requête d’urgence du Texas, qui exigeait une action rapide, car les inscriptions dans les nouvelles circonscriptions ont déjà commencé, les primaires étant prévues en mars.
L’ordonnance de la Cour suprême suspend la décision (deux voix contre une) bloquant la carte, au moins jusqu’à ce que la haute cour rende sa décision finale. Le juge Samuel Alito avait auparavant suspendu temporairement cette décision pendant que la Cour plénière examinait l’appel du Texas.
La Cour suprême a invalidé des décisions de juridictions inférieures concernant le redécoupage des circonscriptions électorales, notamment en Alabama et en Louisiane, rendues plusieurs mois avant les élections.
La carte électorale du Texas, adoptée l’été dernier sous l’impulsion de Donald Trump, visait à octroyer cinq sièges supplémentaires aux républicains à la Chambre des représentants des États-Unis.
La volonté de préserver une courte majorité républicaine à la Chambre lors des élections de l’année prochaine a déclenché une bataille nationale autour du redécoupage électoral.

