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Tous les astres semblent alignés pour que l'Abitibi-Témiscamingue, plus particulièrement Rouyn-Noranda, obtienne du gouvernement du Québec une Zone d'innovation minière (ZIM).
L'objectif du projet est de rassembler dans un même endroit les centres de recherche, les institutions d'enseignement, des entreprises, des chercheurs et des organismes pour développer les connaissances.
Luc Sirois est innovateur en chef du Québec et il a déclaré ceci en entrevue à Noovo Info lors d'un récent passage dans la région.
«Ici, dans le secteur minier, le potentiel est gigantesque. On a des compagnies ancres comme peu d'écosystèmes ont la chance d'avoir. On a des PME fournisseurs qui sont hyper dynamiques et qui développent des solutions. L'université est hyper performante. Je pense que oui, une zone d'innovation ou une autre forme comme un centre d'innovation pour garder ces gens-là connectés serait pleinement méritée», juge Luc Sirois, innovateur en chef du Québec.
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Ces propos de l'innovateur en chef émerveillent bien évidemment la Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) et son président, David Lecours.
«C'est clairement de la musique à nos oreilles. Rouyn-Noranda, c'est la plus grande zone d'innovation minière au Canada. On demande de reconnaître ce fait-là. À Rouyn-Noranda, on a soumis un projet solide qui est appuyé par des partenaires sérieux. Il n'y a aucune raison pour laquelle ce projet-là ne pourrait pas aller de l'avant à Rouyn-Noranda. On est optimiste. On attend les annonces», s'impatiente le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), David Lecours.
Lundi, de passage devant un comité permanent à Ottawa, Glencore s'est prononcé sur la pertinence d'une zone d'innovation minière à Rouyn-Noranda.
Une mobilisation se crée à Rouyn-Noranda pour que l'usine de l'entreprise, la Fonderie Horne, puisse respecter le plus rapidement possible la norme québécoise d'arsenic dans l'air.
Cette réponse de Glencore au gouvernement fédéral pourrait sans contredit entraîner par la bande une pression additionnelle sur le gouvernement Legault.
«La Fonderie Horne et Glencore souscrivent à cette démarche. On fait partie du dossier d'application pour établir une zone d'innovation minière qui viendrait regrouper tous les partenaires pour mener plus loin la recherche», témoigne la directrice environnement, Cuivre Amérique du Nord et les Philippines chez Glencore, Marie-Elise Viger.
«On pense que c'est une excellente initiative. La proximité entre l'Abitibi-Témiscamingue et le nord de l'Ontario, Sudbury et Timmins, donnerait, je crois, à cette zone minière un rayonnement qui pourrait dépasser rapidement le Québec», estime Alexis Segal, directeur, relations gouvernementales et communications chez Glencore.
À Rouyn-Noranda, la Zone d'innovation minière serait construite dans la cité étudiante, à proximité de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et le Cégep.
La Ville de Val-d'Or a elle aussi soumis un projet du genre au gouvernement du Québec.