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Le chef du Bloc a notamment confirmé qu'il soutient les demandes du Québec en ce qui a trait à l'immigration.
Le Bloc québécois (BQ) a fait savoir mercredi qu'il appuie toutes les demandes du gouvernement caquiste adressées aux partis fédéraux et même les demandes que François Legault a abandonnées.
Dans une lettre au premier ministre, le chef bloquiste a indiqué qu'il appuie les demandes du Québec et est même allé un peu plus loin.
Le 27 mars dernier, en conférence de presse, M. Legault avait insisté sur deux priorités, soit la réduction du nombre d'immigrants temporaires et la protection des secteurs-clés de l'économie québécoise lors d'éventuelles négociations commerciales avec les États-Unis.
Mais il avait élagué la liste de demandes officielles du Québec par rapport aux doléances précédentes: n'apparaissaient plus les pleins pouvoirs en immigration, la déclaration d'impôt unique, l'augmentation des transferts en santé et la non-contestation de la loi 21 sur la laïcité de l'État, notamment.
Qu'à cela ne tienne, dans sa réponse, M. Blanchet soutient qu’il travaillera à rapatrier l’ensemble des pouvoirs en immigration.
Il a indiqué qu'il appuie également la nécessité de réduire l’immigration temporaire et qu’il agira pour encadrer les demandes d’asile.
M. Blanchet ajoute qu'il fera pression en faveur de la hausse des transferts en matière de santé du fédéral pour qu'il couvre 35 % des coûts du système, plutôt que les 22 % actuels, alors que le gouvernement Legault a pourtant abandonné ce cheval de bataille dans sa dernière liste d'épicerie.
Enfin, quant à la protection des secteurs-clés de l'économie québécoise réclamée par le gouvernement caquiste, le chef du Bloc dit que son parti défendra notamment «l’agriculture, l’aérospatiale, l’aluminium et la culture».
Traditionnellement, le Bloc, qui affirme défendre les intérêts du Québec à Ottawa et porter les consensus de l'Assemblée nationale, endosse les revendications traditionnelles du gouvernement du Québec et la «liste d'épicerie» qu'il présente à chaque campagne électorale fédérale.