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La société de Calgary demande également la fin des quarantaines pour les voyageurs en attente de résultats à leur retour de l'étranger.
WestJet Airlines a indiqué lundi avoir annulé 20 % de ses vols prévus au mois de mars, prolongeant les réductions d'horaires de février dans un contexte de restrictions contre la COVID-19 et d'incertitude qui continuent de drainer la demande.
Le chef de la direction par intérim du transporteur aérien, Harry Taylor, a souligné que les avis aux voyageurs et les exigences de tests de dépistage devaient être temporaires, mais qu'après deux ans, la crise de l'industrie avait atteint son paroxysme.
«Il est décevant que le Canada fasse du surplace dans son approche et continue de rendre les voyages inaccessibles et punitifs pour les Canadiens et les touristes entrants», a-t-il déclaré lundi dans un communiqué.
WestJet demande des tests périodiques à l'arrivée uniquement, plutôt que des tests moléculaires obligatoires avant le décollage et après l'atterrissage, pour les passagers internationaux entièrement vaccinés.
La société de Calgary demande également la fin des quarantaines pour les voyageurs en attente de résultats à leur retour de l'étranger.
Le Canada reste le seul pays du G7 à exiger des tests moléculaires avant le départ et à l'arrivée, a noté M. Taylor, en demandant au gouvernement fédéral de définir un calendrier pour la reprise des voyages et du tourisme.
Depuis le début novembre, WestJet et sa filiale à bas prix Swoop ont annulé 11 285 vols qui devaient avoir lieu au mois de mars, soit 48 % de leurs voyages prévus. Air Canada en a annulé 16 617, ou 41 %, depuis la mi-octobre, selon la société de données de vol Cirium.
D'autres réductions pourraient être annoncées par les compagnies aériennes, dans un contexte où les voyageurs attendent davantage avant d'acheter leurs billets, le plus près possible de leur date de départ, pour s'assurer que les mesures pandémiques ne gâchent pas leurs projets. Si les réservations finissent par se concrétiser, l'horaire des vols pourrait rester stable, mais si ce n'est pas le cas, encore moins d'avions quitteront le tarmac que ce qui est actuellement prévu.
«De nos jours, beaucoup plus de personnes prennent même leurs décisions de voyage d'agrément à la dernière minute, car le monde est un endroit très fluide en ce moment et les gens ont du mal à planifier des mois à l'avance avec des restrictions et des règles changeantes», a observé David Huttner, un expert en aviation installé à Londres.
«Peut-être que je préférerais conduire seul dans ma propre voiture -- les habitudes de voyage ont également changé, en particulier pour les vols plus courts.»