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Les quelque 230 syndiqués de Delpharm de Boucherville vont se prononcer ce lundi matin sur l'entente de principe intervenue au terme de négociations tenues vendredi avec un conciliateur du ministère du Travail.
L'usine de produits pharmaceutiques est paralysée depuis trois semaines en raison d'une grève. Les salaires sont notamment au coeur du litige. Actuellement environ 30$ l'heure, ils pourraient être bonifiés selon ce qui est proposé.
Parmi les autres points qui ont fait l'objet des discussions, on retrouve les régimes de retraite et les assurances collectives.
Les termes de l'accord de six ans seront votés en assemblée, qui doit débuter à 9h.
L’usine de Boucherville a comme seul client la filiale canadienne de la multinationale française Sandoz, qui a déjà exploité les installations auparavant. On y fabrique de la morphine, de l'hydromorphine et de nombreux autres produits injectables pour le diabète ainsi que destinés aux blocs opératoires au pays.
Le conflit de travail a attiré l'attention du ministère de la Santé puisque celui survenu il y a 10 ans avait entraîné une pénurie de ces traitements.
Delpharm exploite aussi une usine à Pointe-Claire et plusieurs autres en Europe.
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