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Voici le niveau de sévérité de la poussée de COVID-19 à l'été 2024
«Il faut toujours respecter ce virus et il est toujours aussi puissant.»
En début de semaine, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que les infections par le virus COVID-19 se multipliaient ces derniers temps, avec de nouvelles vagues dans les Amériques, en Europe et dans le Pacifique occidental.
Cet article a été traduit à partir d'un contenu de CTV News.
Au Canada, les cas sont également en augmentation, selon le Dr Isaac Bogoch, spécialiste des maladies infectieuses à l'Hôpital général de Toronto.
«Nous ne disposons pas des mêmes méthodes ou du même degré de détection que par le passé», a déclaré le Dr Bogoch. «Mais certaines des mesures dont nous disposons montrent qu'il y a certainement plus de COVID aujourd'hui qu'il y a quelques semaines.»
Le suivi des cas de COVID-19 n'étant pas aussi facilement accessible, comment les Canadiens peuvent-ils évaluer eux-mêmes la situation?
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Suivi des poussées de COVID-19
La surveillance des eaux usées est un moyen de voir comment le virus se propage dans certaines régions, explique M. Bogoch.
L'Agence de santé publique du Canada dispose de données sur l'activité virale dans les eaux usées, non seulement pour le COVID-19, mais aussi pour la grippe et le VRS. Actuellement, le niveau d'activité virale du COVID-19 au Canada est «modéré», selon le site, avec des niveaux particulièrement élevés en Nouvelle-Écosse, à Vancouver et à Toronto.
Chaque province dispose d'un système de surveillance des eaux usées pour différentes villes - la Colombie-Britannique, l'Alberta et le Québec, par exemple.
La surveillance des eaux usées de l'Ontario n'est plus mise à jour, mais le site renvoie à un outil de surveillance des virus respiratoires qui permet de suivre des informations telles que les épidémies, la positivité des tests et les décès pour le COVID-19, la grippe et le VRS.
Le dernier résumé hebdomadaire pour l'Ontario indique un pourcentage «modéré» de positivité pour le COVID-19.
Quelle est la gravité de ces vagues?
Fin 2021, la variante Omicron du COVID-19 s'est rapidement propagée, devenant la variante dominante dans le monde entier.
Selon M. Bogoch, nous sommes toujours dans «l'ère Omicron», mais la sous-lignée actuelle KP.3 a moins d'impact que les premières vagues qui ont submergé les systèmes de soins de santé.
«Il ne semble pas que cette sous-lignée particulière d'Omicron nous réserve des surprises, d'après les données que nous avons vues jusqu'à présent», a déclaré M. Bogoch. «Si les gens veulent savoir à quoi cela va ressembler, ils n'ont qu'à regarder les deux dernières vagues et cela ressemblera probablement beaucoup à cela.»
La majorité des Canadiens ayant été vaccinés contre le COVID-19 et ayant déjà été infectés par le virus et s'en étant remis, les effets d'une vague ne devraient pas être aussi importants qu'auparavant.
«Il faut toujours respecter ce virus et il est toujours aussi puissant, en particulier chez les personnes qui présentent des facteurs de risque de maladie grave», a déclaré M. Bogoch. «Mais il n'a pas le même impact sur le Canada ou sur notre système de santé qu'auparavant.»
Les mêmes précautions s'appliquent-elles toujours?
Les mandats de santé publique appartiennent au passé, mais M. Bogoch estime que les mêmes stratégies - choisir de mettre un masque à l'intérieur, par exemple - s'appliquent toujours à toute personne souhaitant réduire son risque d'infection.
«Il y a longtemps que nous ne vivons plus à l'ère des mandats, mais les mêmes mesures de précaution s'appliquent», a déclaré M. Bogoch.
Dans le cas de toute maladie respiratoire, M. Bogoch a déclaré que le fait de rester chez soi, si l'on peut le faire, et de porter un masque en présence d'autres personnes réduira la propagation de l'infection.
«Indépendamment de ce dont les gens sont malades - qu'il s'agisse de la grippe, du VRS, du COVID ou d'un simple rhume - il ne faut pas rendre les autres malades», a déclaré M. Bogoch. «Il est préférable de rester à la maison et de ne pas rendre les autres malades.
Faut-il traiter COVID-19 différemment des autres infections respiratoires?
Selon M.Bogoch, il y aura toujours des différences, mais aussi des similitudes, entre le COVID-19, la grippe et le VRS en termes de traitement et de transmission.
Mais le fait que le COVID-19 soit regroupé avec ces autres maladies est quelque chose que nous n'avons pas vu au plus fort de la pandémie, a déclaré M. Bogoch.
«Je pense que si nous prenons un peu de recul et que nous regardons à 30 000 pieds d'altitude, le COVID est actuellement traité de manière très similaire aux autres infections des voies respiratoires supérieures, alors qu'il y a plus de deux ans, il était traité de manière très différente», a-t-il déclaré.