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Peu d'agressions physiques sont signalées, assure la direction générale
Les écoles du Centre de services scolaire Harricana sont sécuritaires, assure l'établissement.
Le Parti libéral du Québec (PLQ) a révélé cette semaine, chiffres à l'appui, une augmentation dramatique de la violence dans les écoles du Québec.
À Amos, le nombre «d'évènements majeurs», terme employé par les libéraux, a plus que doublé ces dernières années, passant de 19 en 2018-2019 à 47 en 2021-2022.
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Le directeur général de l'organisation, Yannick Roy, assure qu'il n'est pas question ici d'utilisation d'armes par les élèves.
Il reconnait qu'il y a des agressions physiques à l'occasion, mais ce qui est surtout signalé, ce sont plutôt des cas de violence verbale ou écrite, davantage sur les réseaux sociaux, parfois même destinés à des membres du personnel.
Yannick Roy ajoute qu'il faut interpréter ces données de façon prudente.
«Ce sont surtout des déclarations d'évènements à caractère de violence. Ça ne veut pas dire pour autant qu'il y a trois fois plus de violence dans nos écoles. Depuis quelques années, on consigne ces évènements pour nous permettre d'abord de travailler sur un programme préventif puis de dire sur quoi on peut travailler. Aussi, les gens dénoncent plus les situations de violence et d'intimidation ce qui nous permet d'intervenir pour garder nos milieux qui sont sains et sécuritaires.»
- Yannick Roy, directeur général du Centre de services scolaire Harricana
Conjointement avec l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), le Centre de services scolaire Harricana a développé dans les dernières années le programme bâtir la paix un élève à la fois.
Il y a aussi de la formation qui est donnée sur la surveillance stratégique dans les cours d'école et la résolution de conflits.
Quelques fois dans une année scolaire, il arrive que des élèves soient sanctionnés. La suspension fait partie des sanctions possibles.