VIA Rail entame la première phase de son projet visant à remplacer ses trains pour les liaisons longues distances, régionales et éloignées au pays.
La société d'État a annoncé lundi le lancement de demandes de qualification en vue de trouver un fournisseur pour ses nouvelles locomotives et voitures sur les itinéraires à l'extérieur du corridor Québec–Windsor.
Il s'agit d'«une étape clé dans la transformation continue de VIA Rail », soutient le président et chef de la direction du transporteur ferroviaire, Mario Péloquin, dans un communiqué.
«Ce jalon, rendu possible grâce à l'engagement du gouvernement du Canada, nous permettra de maintenir les services d'un océan à l'autre, de continuer à relier les communautés et d'inciter plus de Canadiens à choisir le transport ferroviaire», ajoute-t-il.
VIA souhaite que les futurs trains offrent «une expérience de voyage moderne, confortable, accessible et durable».
Le renouvellement de sa flotte vieillissante hors du corridor Québec–Windsor a été annoncé au dernier budget fédéral. Le financement d'Ottawa doit servir à construire plus de 40 locomotives et 300 voitures, ce qui constitue, selon l'entreprise, le «plus grand projet» de son histoire.
VIA indique que la plupart des voitures présentement utilisées sur les services longue distance et régionaux comptent 70 ans de service, et que «leur vie utile est depuis longtemps expirée».
Les fonds que le gouvernement fédéral versera demeurent pour le moment inconnus. Ottawa ne les a pas divulgués publiquement dans son budget «afin de protéger la position du gouvernement dans la négociation d’un processus d’approvisionnement à venir».
En 2018, le fédéral avait annoncé un financement afin que VIA Rail remplace sa flotte dans le corridor Québec-Windsor. Un contrat de 989 millions $ a été octroyé à Siemens Canada pour 32 nouvelles rames.
