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Les élus ont cessé d'utiliser l'un des deux puits de la Ville
La Ville de Val-d'Or prend les devants dans la lutte contre la présence de composés perfluorés dans son eau potable.
Une substance chimique, les composés perfluorés se retrouvent sur de nombreux produits domestiques, dont les vêtements et les cosmétiques, et sont utilisés comme enduits imperméabilisants et antitaches.
«Je vais continuer de boire l'eau de Val-d'Or.»
Devant cette situation, par mesure préventive, les élus ont décidé de condamner leur puits d'appoint qui était utilisé depuis 2008.
Ainsi, seul le puits principal fournira en eau l'ensemble de la Ville, même lors des heures de pointe.
Toutefois, la Ville se fait rassurante, alors que les taux de perfluorés sont conformes aux recommandations actuelles de Santé Canada.
«Sachez qu'on a toujours été très fier de la qualité de notre eau qui est vraiment bonne. On fait continuellement des analyses et on le fait sur des critères qui vont au-delà des exigences», assure la mairesse de Val-d'Or, Céline Brindamour.
«La Ville poursuit ses analyses afin de déterminer la provenance de ces composés perfluorés ainsi que les solutions de traitement de l'eau afin de garder les taux le plus bas possible», ajoute Benjamin Turcotte, conseiller municipal et délégué à l'environnement et à la gestion des eaux.
«Moi aussi [je vais continuer de boire l'eau de Val-d'Or]. Je n'ai aucune hésitation à en faire boire aux membres de ma famille.»
Les deux paliers gouvernementaux s'intéressent de plus en plus aux composés perfluorés et c'est notamment pourquoi les élus valdoriens décident de s'attarder au dossier.
Santé Canada, qui envisage de revoir ses recommandations, lancera sous peu une consultation publique pour resserrer la vis.
En temps de canicule prolongée, Val-d'Or pourrait restreindre l'usage de l'eau, comme l'arrosage.