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Un problème présent depuis des années, mais qui a empiré dans les derniers mois
Val-d'Or demande une intervention urgente du gouvernement provincial pour l'aider avec ses problèmes d'itinérance et de délinquance au centre-ville.
Le problème est là depuis plusieurs années, mais a empiré dans les derniers mois, malgré les gestes posés par la Ville et ses partenaires, comme le CISSS, la SQ et les organismes communautaires.
La pénurie de logements, l'inflation et la pandémie sont pointées du doigt pour la montée du phénomène.
Maintenant, des citoyens disent avoir peur d'aller en ville et les réseaux sociaux ne sont pas tendres sur le sujet.
La Ville demande plus d'intervenants sociaux et de policiers à pied, l'ouverture sans délai d'un centre de jour pour itinérants et la bonification des ressources allouées à la lutte à l'itinérance.
La mairesse, Céline Brindamour, veut que le ministre des Services sociaux Lionel Carmant et le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, se déplacent à Val-d'Or.
«On est au mois de mai. On ne veut pas passer un été comme ça. Les itinérants ont le droit d'aller au centre-ville. Ce qu'on dit, c'est qu'il faut qu'ils respectent la réglementation. C'est ne pas boire, de prendre de la drogue ou de déranger les citoyens dans les lieux publics», explique Céline Brindamour.
Il n'est pas trop pour inverser la tendance, estime le conseiller municipal responsable du centre-ville à Val-d'Or, Benjamin Turcotte.
«Ce n'est pas une situation qui est critique, mais on a besoin d'aide pour pas que ça s'envenime. On reconnaît aussi que la population a un sentiment d'insécurité qui est grandissant. On ne peut pas se permettre ça en ville», ajoute Benjamin Turcotte.
Val-d'Or, outre ce qui a déjà été fait et le lancement cette semaine de «Les avenues d'la 3», va embaucher un agent de sécurité dédié au parc Albert-Dumais, en plein coeur du centre-ville de Val-d'Or.