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Ottawa annonce avoir conclu une entente avec l'entreprise GSK de Québec afin de s'approvisionner en vaccins antigrippaux.
Ottawa conclut une nouvelle entente avec une entreprise établie à Québec, GlaxoSmithKline (GSK), pour la livraison et la production locale de doses de vaccin contre les grippes saisonnière et pandémique.
Le Canada aura une option permettant d’acheter jusqu’à 80 millions de doses de vaccin antigrippal en cas de pandémie, en vertu du contrat entré en vigueur au début du mois. Il prévoit également la fourniture d’au moins 4 millions de doses de vaccin contre la grippe saisonnière annuellement.
L’entente a été dévoilée vendredi chez GSK Canada à Québec, dans le secteur Sainte-Foy, où travaillent 900 personnes.
Le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, a soutenu qu’en faisant affaire avec le seul fournisseur canadien de vaccins contre la grippe pandémique autosuffisant au pays, le Canada se prémunit contre différents obstacles.
«En faisant appel à une production nationale ici même au Canada, nous pouvons nous assurer que l’approvisionnement du Canada n’est pas mis en péril par la fermeture des frontières, des perturbations commerciales, les problèmes de transports ou les délais d’expédition», a-t-il soutenu en conférence de presse.
Simon Bourassa était à l'usine de GSK de Sainte-Foy, à Québec. Voyez son reportage.
Les premières doses contre la grippe saisonnière sont attendues d’ici octobre, dans le cadre de ce contrat qui pourrait être prolongé jusqu’à cinq périodes supplémentaires d’un an.
Pour des raisons de confidentialité, le montant consenti par Ottawa à GSK Canada n’est pas révélé publiquement.
Même sans la pandémie de la COVID-19, le fédéral aurait signé une nouvelle entente avec GSK, a mentionné le ministre Duclos.
La grippe saisonnière est là pour longtemps et les grippes pandémiques surviennent à tous les 10 ou 40 ans, a-t-il fait valoir.
«Avec les changements climatiques, les contacts plus fréquents, la déforestation, l’urbanisation, les mouvements plus rapides et fréquents à travers les pays, ce genre de virus évolue plus rapidement et par conséquent affecte plus rapidement aussi les populations. Donc, il aurait fallu le faire», a affirmé l’élu libéral.
Les relations entre l’entreprise et le gouvernement fédéral datent de 2001, notamment avec une entente pour la fourniture de vaccins contre la grippe pandémique et saisonnière.
M. Duclos a profité de l’annonce pour souligner l’importance d’obtenir une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 au moment où la transmission du virus est encore en croissance dans plusieurs régions avec le variant BA.5, très transmissible.
Le Québec et le Canada ont connu des hauts taux de vaccination pour la première et deuxième dose, mais connaissent un «retard» par rapport aux autres pays du G7, sauf les États-Unis, en matière de vaccination de la troisième dose, a-t-il affirmé.
Le ministre fédéral de la santé @jyduclos affirme que le Canada accuse un certain retard dans la vaccination COVID (3e dose) comparativement aux autres pays du G7. #polcan #noovoinfo pic.twitter.com/SaUgAHZ1wQ
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) July 15, 2022
Une vaccination à jour réduit les risques d’infections, de transmission et de développer des formes graves de la COVID-19, et protège de l’hospitalisation ainsi que de la COVID longue, a énuméré M. Duclos.
Le ministre s’est aussi réjoui de l’approbation par Santé Canada du vaccin Moderna destiné aux enfants de six mois à cinq ans, encourageant les parents à faire vacciner leurs touts petits.
À ceux qui ont des inquiétudes face à la vaccination pour leurs jeunes, M. Duclos répond que les résultats des tests sont «très solides» et l’avis des experts «très clair»; il s’agit d’un produit «très sécuritaire» et «efficace» surtout pour réduire le risque d’une maladie sévère, a exposé le ministre.
L’autorisation donnée jeudi étend l’admissibilité au vaccin contre la COVID-19 à près de deux millions d’enfants au Canada.