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Vaccin: le CCNI recommande une troisième dose aux personnes de 50 ans et plus
Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) recommande désormais les injections de rappel de vaccin contre la COVID-19 pour tous les adultes de 18 ans et plus, pourvu qu’ils aient obtenu leur série de vaccins complète il y a plus de six mois.
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Le groupe consultatif a surtout renforcé sa recommandation pour les personnes de 50 ans et plus, ainsi que celles qui ont reçu une série complète de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca ou Janssen, les communautés des Premières Nations, Inuites et métisses et les travailleurs de la santé de première ligne.
La nouvelle a été annoncée par les administrateurs en chef de la santé publique du Canada, les docteurs Theresa Tam et Howard Njoo, dans une conférence de presse virtuelle vendredi. « Dans le contexte du variant Delta, les données probantes laissent entendre que l’efficacité des vaccins contre les infections et les maladies symptomatiques diminuent avec le temps et que l’efficacité du vaccin contre les maladies graves diminue probablement aussi, surtout chez les personnes âgées », a dit Dr Njoo.
Ces nouvelles recommandations surviennent alors que les cas de COVID-19 sont en hausse partout au pays. L’Agence de la santé publique du Canada a déclaré que l’on comptait 2800 cas en moyenne dans les sept derniers jours. Vendredi, le Québec recensait plus de 1355 cas à lui seul.
L’Ontario a déjà annoncé son intention d’ouvrir les doses de rappel pour les personnes de 50 ans et plus à compter du 13 décembre.
Au Québec, seules les personnes de 70 ans et plus, ainsi que celles qui ont eu deux doses de vaccin à vecteur viral et celles qui vivent en centre d’hébergement peuvent la réserver. Contrairement à ce qu’avait laissé entendre le gouvernement fédéral, l’arrivée du variant Omicron n’a pas précipité le dévoilement de ces recommandations du CCNI.
Le comité s’apprêtait déjà à statuer sur les doses de rappel cette semaine, avec l’arrivée du temps froid qui amène les Canadiens à se rassembler à l’intérieur. « Maintenant, et pendant les mois d’hiver, alors que le virus continue de circuler dans le monde et que l’importance et les répercussions du variant préoccupant Omicron sont évaluées, il faut encore faire preuve d’une vigilance accrue », a réitéré la Dr Njoo. Le Canada compte jusqu’ici 11 cas du variant Omicron, a révélé l’Agence de la santé publique.