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Des familles de Saint-Hyacinthe ont un besoin encore plus grand de l'aide alimentaire.
Le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe a fait du dépannage alimentaire auprès de 230 familles durant la dernière année.
C’est donc près d’une centaine de nouveaux clients qui ont eu recours à ce service, que ce soit des nouveaux arrivants ou des maskoutains incapables de faire face à la hausse du prix des logements, de l’épicerie et de l’essence.
Le niveau de précarité est plus grand chez les personnes déjà dans le besoin, selon la coordonnatrice de l’aide aux familles, Mélanie Brodeur. Plus de denrées sont maintenant remises aux mêmes personnes.
«Je vois une nouvelle réalité où j’ai des familles qui, d’habitude, ne faisaient pas affaire avec nous, qui travaillaient, qui s’en sortaient bien. Et là, dès qu’un des deux perd son emploi ou il y a un ralentissement quelconque de journées ou d’heures de travail pour quelque raison que ce soit, c’est tout de suite une crise budgétaire. Ça ne fonctionne plus.» –Mélanie Brodeur, coordonnatrice de l’aide aux familles du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe
Difficile de savoir si le nombre de personnes qui requièrent ce service est réellement en croissance, cependant. À cause de la pandémie, le nombre de demandes par jour est soudainement passé de 5 à 40 en 2020, lorsque certaines banques alimentaires ont dû fermer.
Les ressources alimentaires du Centre de bénévolat proviennent de Moisson maskoutaine. C’est en quelque sorte le garde-manger qui s’occupe notamment de l’approvisionnement auprès des producteurs locaux, ou en allant chercher les surplus après les congrès.
Les épiceries ont de leur côté diminué leurs dons, faisant plus attention aux pertes depuis deux ans.«Avec les fermetures, elles ont changé la façon de commander. Ce n’est plus rare maintenant qu’on va à l’épicerie et qu’on voit des tablettes qui sont vides parce qu’ils sont en attente de stock. Les commandes sont limitées pour mieux gérer les pertes. Donc, s’il y a moins de pertes, il y a moins de choses à donner à la Moisson maskoutaine.» – Mélanie Brodeur, coordonnatrice de l’aide aux familles du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe
De plus, pour éviter le gaspillage, les articles sont mis à rabais et attirent de plus en plus de consommateurs, diminuant du même coup les surplus disponibles.