Début du contenu principal.
Ce fut une saison des sucres à oublier pour les producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent.
D'une part, les nuits trop froides ont ralenti la production.
D'autre part, une suite de journées largement au-dessus des moyennes saisonnières a dégradé la qualité de l'eau d'érable en avril, forçant la production d'un sirop moins attrayant pour le marché.
«Si on a une autre petite année l'an prochain, on va être un peu dans le pétrin parce qu'en 2021 et 2023 on a sollicité énormément notre réserve de sirop pour fournir les marchés. Le marché du sirop d'érable est mondial aujourd'hui, on en vend partout: en Europe, au Japon, en Australie, et c'est le Québec qui garantit l'approvisionnement de ces marchés-là avec sa réserve stratégique», explique le président des producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie Justin Plourde.
Monsieur Plourde ajoute que l'avenir de la production acéricole au Bas-Saint-Laurent n'est pas en péril à moyen terme, malgré les changements climatiques.
Il constate toutefois que les conditions sont en train de se transformer:
«Présentement, on les vit les changements les climatiques. Ce sont de grands vents qui se lèvent sans prévenir et qui viennent endommager les érables, comme on a eu l'année passée en décembre. C'est plutôt ça qui nous inquiète», atteste-t-il.