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Le cinéma Beaubien à Montréal n’a présentement que des films québécois à l’affiche, une première dans l’histoire de l’institution culturelle. Et ce sera le cas jusqu’au 12 octobre prochain. Signe que la rentrée culturelle est foisonnante pour le cinéma d’ici.
Sur la devanture du fameux cinéma du quartier Rosemont-La-Petite-Patrie, tous les titres sont ceux de films québécois, allant de Solo de Sophie Dupuis à Simple comme Sylvain de Monia Chokri.
«Le cinéma québécois, pour nous c’est une priorité. Les créateurs d'ici qui mettent de l'avant des personnages qui nous ressemblent», explique d’entrée de jeu le directeur de la programmation du cinéma, Jean-François Lamarche.
«On est dans un quartier ultra francophone, à Rosemont-La Petite-Patrie. Pour nous, c'est naturel de faire une place pour les créateurs d’ici. Et en plus, on a une clientèle qui suit, qui vient, qui encourage ces film-là. Donc ça justifie la présentation de ces films-là sur nos écrans», ajoute-t-il.
Pour sa part, le directeur général de Québec Cinéma, Dominique Dugas, note que la plupart des films québécois à l’affiche sont réalisés par des femmes, citant notamment en exemple Les hommes de ma mère d’Anik Jean, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d'Ariane Louis-Seize et Le temps d'un été de Louise Archambault.
«Je n’ai jamais vu en aussi peu de temps, une si grande convergence de grands films écrits et réalisés par des femmes», affirme-t-il.
«C'est absolument exceptionnel cette période-là, c'est un âge d'or pour le cinéma au féminin au Québec. J'espère qu'il va continuer», ajoute-t-il.