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Johanie Bellemare St-George a été interrogée par la Couronne
Une première présumée victime a témoigné au troisième jour du procès de Daniel Laframboise.
Johanie Bellemare St-George, dont la protection de l’identité a été levée à sa demande, a indiqué avoir rencontré l’accusé pour la première fois lors d’une recherche de logement, en mai 2007.
La présumée victime, après avoir visité la maison et rencontré la famille de Daniel Laframboise, a accepté d’y loger en échange de relations sexuelles consentantes. À ce moment, Johanie Bellemare St-George avait des problèmes de consommation de drogues et d’alcool.
Ce n’est que quelques semaines après le déménagement que des menaces à l’égard de la présumée victime ont commencé à faire rage, lui demandant de devenir la soumise de Daniel Laframboise et de se soumettre à des pratiques sadomasochismes.
Johanie Bellemare St-George n’a eu d’autre choix que d’accepter puisqu’elle ne pouvait dénoncer la situation, alors qu’elle était menacée d’un partage de photos intimes, suite au piratage de son ordinateur.
Une première relation sexuelle a eu lieu, où quatre photos intimes ont été envoyées par courriel aux expéditeurs inconnus des menaces, qui en réalité serait Daniel Laframboise. Une deuxième relation sexuelle s'en est suivie, puisque les photos n'ont pas convenu à l'expéditeur des menaces.
Huit ans plus tard, la présumée victime a réussi à quitter le domicile de Daniel Laframboise puisque l’enfant de l’accusé était en âge de comprendre ce qu’il se passait.
Toutefois, elle était toujours sous l’emprise de Daniel Laframboise. L’accusé souhaitait obtenir des photos nues du nouveau mari de la présumée victime ainsi que des vidéos sexuelles.
Pour une première fois, Johanie Bellemare St-George a désobéi aux ordres, ce qui a résulté à l'exécution des menaces. Des photos nues ont notamment été envoyées à la famille de la présumée victime et à des sites d’escortes.
Johanie Bellemare St-George affirme que Daniel Laframboise lui a volé 11 années de sa vie jusqu’au jour où elle a eu le courage d’aller voir la police.