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General Motors (GM) enregistrera un impact négatif de 1,6 milliard $ au cours de son prochain trimestre, à la suite de la réduction draconienne des incitations fiscales pour les véhicules électriques aux États-Unis et de l'assouplissement des règles relatives aux émissions.
Le crédit d'impôt pour véhicules électriques a pris fin le mois dernier. Ce crédit d'impôt était de 7500 $ pour les véhicules électriques neufs et de 4000 $ pour les véhicules d'occasion.
Par ailleurs, l'Agence de protection de l'environnement (EPA) travaille à l'assouplissement des règles visant à réduire les émissions d'échappement des véhicules, tandis que l'administration Trump s'efforce de supprimer les incitations pour les constructeurs automobiles à passer à l'électrique.
Le président Donald Trump a également contesté le financement fédéral destiné aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques et bloqué l'interdiction de vente de nouveaux véhicules à essence en Californie.
Cela contribue à alléger la pression exercée sur les constructeurs automobiles pour qu'ils continuent de développer leur production en s'éloignant des véhicules à essence.
General Motors, qui avait été un pionnier parmi les constructeurs automobiles américains en matière de conversion de sa production à une flotte de véhicules électriques, a déclaré mardi dans un document réglementaire qu'il devra comptabiliser des charges comprenant une dépréciation hors trésorerie et d'autres charges de 1,2 milliard $ en raison des ajustements de capacité de production de véhicules électriques.
À cela s'ajoutent 400 millions $ de charges, principalement liées aux frais de résiliation de contrats et aux règlements commerciaux relatifs aux investissements liés aux véhicules électriques.
GM a prévenu qu'il pourrait subir des impacts supplémentaires lors de l'ajustement de sa production, les charges hors trésorerie pouvant impacter ses opérations et ses flux de trésorerie à l'avenir.
L'entreprise a déclaré que la réorganisation de sa capacité de production de véhicules électriques n'a pas d'impact sur son portefeuille de véhicules électriques Chevrolet, GMC et Cadillac actuellement en production. Elle s'attend à ce que ces modèles restent disponibles pour les consommateurs.
GM avait annoncé en 2020 son intention d'investir 27 milliards $ dans les véhicules électriques et autonomes au cours des cinq prochaines années, soit une augmentation de 35 % par rapport aux plans établis avant la pandémie.
En 2021, GM a annoncé son intention de doter plus de la moitié de ses usines nord-américaines et chinoises de véhicules électriques d'ici 2030. L'entreprise s'était également engagée à accroître ses investissements dans les réseaux de recharge pour véhicules électriques de près de 750 millions $ d'ici 2025.
GM s'était également fixé pour objectif de rendre la grande majorité de ses véhicules électriques d'ici 2035, et d'atteindre la neutralité carbone de l'ensemble de l'entreprise, opérations comprises, cinq ans plus tard.
Pourtant, les constructeurs automobiles américains sont freinés dans leurs projets à long terme par des changements radicaux de politique économique et environnementale d'une administration à l'autre.
Ils sont également confrontés à une concurrence accrue de la part de constructeurs tels que la société chinoise BYD, qui a annoncé en juillet une croissance de 31 % de ses ventes au cours des six premiers mois de l'année, pour atteindre 2,1 millions de véhicules.