Le président Donald Trump a annoncé vendredi que l'armée américaine avait mené sa troisième frappe mortelle contre un navire présumé de trafic de drogue ce mois-ci.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le président a indiqué que la frappe avait fait trois morts et visait un navire «affilié à une organisation terroriste désignée se livrant au narcotrafic dans la zone de responsabilité de l'USSOUTHCOM».
Il n'a pas fourni de détails plus précis sur le lieu de la frappe. La Maison-Blanche et le Pentagone n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
«Les services de renseignement ont confirmé que le navire trafiquait des stupéfiants et empruntait un passage connu pour le narcotrafic, en route pour empoisonner des Américains», a soutenu M. Trump dans sa publication.
M. Trump avait annoncé que l'armée américaine avait mené une frappe contre un bateau soupçonné de transporter de la drogue en provenance du Venezuela. Cette frappe a également tué trois personnes à bord.
Cette intervention faisait suite à une frappe militaire menée le 2 septembre contre ce que l'administration Trump a présenté comme un hors-bord transportant de la drogue, qui a fait 11 morts. Le locataire de la Maison-Blanche a affirmé que le bateau était exploité par le gang Tren de Aragua, classé plus tôt cette année par les États-Unis comme organisation terroriste étrangère.
L'administration Trump a justifié cette intervention militaire par la nécessité d'une escalade pour endiguer le flux de drogues entrant aux États-Unis.
Plusieurs sénateurs, démocrates et certains républicains, ainsi que des groupes de défense des droits de la personne, ont cependant remis en question la légalité de l'action de Donald Trump. Ils y voient un abus potentiel du pouvoir exécutif, notamment parce que l'armée a été utilisée à des fins de maintien de l'ordre.
