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Une nouvelle aide à Lion Électrique: «rien n’est décidé», dit Legault

«On est en train d'étudier le dossier.»

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802c8889a7122db5981b8ba46cdb38c1486288edc4b74d9e5d9002c5af5b38a7.jpg «Rien n’est décidé» quant à la possibilité que Québec se porte à nouveau au chevet de Lion Électrique, a dit le premier ministre, François Legault. Un autobus de Lion Électrique à Ottawa le mardi 27 juin 2023. (Justin Tang | La Presse canadienne)

«Rien n’est décidé» quant à la possibilité que Québec se porte à nouveau au chevet de Lion Électrique. 

«On est en train d'étudier le dossier», s’est limité à dire le premier ministre François Legault en mêlée de presse, mardi, à Québec, avant la période de questions à l’Assemblée nationale. 

Un groupe d’investisseurs aurait manifesté son intérêt à reprendre les activités du fabricant d’autobus électriques, mais leurs investissements seraient conditionnels à une aide de 20 millions $ de la part du gouvernement, a rapporté plus tôt ce matin Cogeco Nouvelles. 

La proposition a été présentée aux députés lundi et ne ferait pas l’unanimité parmi les troupes caquistes, toujours selon la station. 

Lion Électrique est présentement sous la protection de ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).  

 

M. Legault a souligné que son gouvernement avait toujours l’intention d’électrifier les transports scolaires. «Moi, je continue à penser qu'à moyen terme et à long terme, il faut électrifier et nos transports et toute notre économie», a-t-il dit.

Il a toutefois évoqué le contexte difficile pour l’industrie avec l’administration Trump, qui est moins favorable au secteur. «Mais, il faut se rendre compte qu'actuellement, à court terme, on a un voisin qui n'en fait pas une priorité.»

Le gouvernement du Québec a soutenu Lion Électrique jusqu’à hauteur de 177 millions $ dans les dernières années. 

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a jugé qu’une nouvelle aide à l'entreprise serait «très difficile de justifier», en conférence de presse plus tôt mardi. «Cette facilité qu'on a à sortir le chéquier pour des entreprises. Elle ne passe plus ni dans la population ni parmi les élus qui ne sont pas à la CAQ.»

Stéphane Rolland

Stéphane Rolland

Journaliste