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Hydro-Québec aurait en partie identifié le problème de courant dans le secteur où des gens ont été électrisés au cours des dernières semaines à Saint-David-de-Falardeau. Il s'agirait d'une mise à la terre inadéquate de l'un des pylônes de travail de la ligne Micoua-Saguenay.
En juillet dernier, des gens ont été électrisés sur les terrains de chalets situés à proximité de la rivière Bras-du-Nord et il y a un peu plus d'une semaine, des baigneurs qui descendaient la rivière ont subi une décharge électrique en touchant à un câble qui pendait au-dessus de l'eau.
Selon la porte-parole d'Hydro-Québec, Caroline Desrosiers, des analyses et des mesures de voltage menées par des ingénieurs sur le terrain ont permis de constater que l'une des mises à la terre temporaires pour sécuriser la ligne des travaux ne remplissait pas sa fonction de manière adéquate.
Des modifications de voltage ont donc été effectuées dans le secteur, assure-t-elle.
«À cet endroit-là, il y avait la présence de beaucoup de roc dans le sol. C'est ça qui a nécessité des ajustements. Donc ce qu'on fait, c'est qu'on joue avec les autres mises à la terre, pour renforcer dans le secteur, s'assurer qu'il y a une mise à niveau qui se fait. Il n'y a maintenant aucun danger pour le public», précise Mme Desrosiers.
Elle souligne qu'une enquête est toujours en cours concernant le câble de travail qui s'est retrouvé trop près de la surface de la rivière Bras-du-Nord.
Malgré les correctifs apportés par Hydro-Québec, le gestionnaire de Tavata Chalets, qui possède des chalets en bordure de la rivière, affirme que le problème n'est toujours pas réglé.
Yoan Joncas a refait le test mercredi. S'il se promène sur le gazon mouillé, il subit encore une décharge électrique entre 10 et 20 volts. Une situation inacceptable, affirme-t-il.
«Personne qui sort de chez soi le matin ne veut prendre un choc électrique, que ce soit 5, 10 ou 20 volts, je ne pense pas que c'est normal. À mon humble avis, les lignes sont trop proches, tout simplement», estime-t-il.
Questionnée à ce sujet, la porte-parole de la société d'État répète que l'endroit est sécuritaire.
«Il y a certains petits chocs parfois qui peuvent être inconfortables, mais ce n'est pas un danger à la sécurité de la personne», précise Mme Desrosiers.
Yoan Joncas ne serait guère étonné qu'Hydro-Québec rachète des propriétés situées près du chantier.