Comme chaque année, une manifestation anti-avortement a pris place au centre-ville d'Ottawa.
La Marche pour la vie, qui se tient annuellement depuis 1998, prévoit un rassemblement sur la colline du Parlement à 12h30, suivi d'une marche dans les rues du centre-ville à 13h30.
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Cette manifestation a attiré beaucoup de personnes, comme nous pouvons le voir sur ces images.
De nombreux manifestants se sont rassemblés sur la colline parlementaire. | Crédits photo: Anaïs Elboujdaïni
Un manifestant contre l'avortement avec une pancarte autour de son cou. | Crédits photo: Anaïs Elboujdaïni
Avant ce rassemblement, une messe a eu lieu pour les participants pro-vie à l’église Notre-Dame d’Ottawa.
Au même moment, une contre-manifestation a été organisée pour les défenseurs du droit à l'avortement pour les femmes.
Des femmes manifestent pour le droit à l'avortement à Ottawa. | Crédits photo: Anaïs Elboujdaïni
Rappelons que 70% des Canadiens sont en faveur pour l'avortement selon un récent sondage. | Crédits photo: Anaïs Elboujdaïni
Peu après le début des rassemblements, la tension est déjà palpable entre les manifestants anti-avortement et pro-choix.
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Les manifestants de la Marche pour la vie réclament l'abolition du droit à l'avortement.
Georges Buscemi, représentant de l'organisme pro-vie Campaign Life Coalition affirme que «les minorités agissantes sont celles qui décident de l'avenir d'un pays.»
«Je crois vraiment que le mouvement pro-vie, le mouvement qui reconnait l'humanité de l'enfant à naître, est une telle minorité agissante qui peut changer la donne pour le pays en entier», dit-il.
La manifestation a même fait réagir quelques-uns en dehors de nos frontières. L'auteur Stephen King s'est permis un juron à la Québécoise pour l'occasion.
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Roe contre Wade
Le rassemblement survient alors que la résurgence de l'affaire juridique Roe c. Wade aux États-Unis relance le débat sur l'avortement non seulement dans ce pays, mais aussi au Canada.
Mercredi, un groupe antiavortement s'est exprimé devant la Cour suprême du Canada sur les implications de la possibilité que la Cour suprême des États-Unis permette que des États interdisent les interruptions de grossesse.
Pete Baklinski, directeur des communications de ce groupe, affirme que la fuite d'un document évoquant la possibilité que le plus haut tribunal américain renverse le droit constitutionnel à l'avortement a soudainement fait exploser la question au Canada.
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Une autre militante, Josie Luetke, ajoute que la coalition s'attend à ce que Roe c. Wade soit éventuellement renversé, ce qui représenterait, à son avis, un pas vers l'abolition des avortements non seulement aux États-Unis, mais aussi ailleurs dans le monde, y compris au Canada.
Avec des informations de La Presse canadienne.
