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Un rassemblement doit avoir lieu samedi devant l’Assemblée nationale à Québec pour souligner le premier anniversaire du mouvement «Ma place au travail».
Le mouvement a vu le jour afin de revendiquer le droit de chaque parent qui le désire d’avoir accès à une place de qualité et subventionnée pour son enfant.
Jeudi, les porte-paroles de l'opposition officielle en matière de famille, Mme Jennifer Maccarone, et de la condition féminine, Mme Isabelle Melançon, ont tenu à souligner le premier anniversaire de «Ma place au travail» en rappelant l'urgence d'offrir des places en services de garde pour les milliers de parents qui désirent retourner sur le marché du travail.
Mme Maccarone a d'ailleurs déposé une motion jeudi à l'Assemblée nationale, pour souligner cet anniversaire et aussi «rappeler au gouvernement caquiste son mauvais bilan dans la création de nouvelles places en services de garde.»
L’évènement de samedi regroupera notamment des membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) ainsi que des parents à la recherche (de façon désespérée pour certaines familles) d’une place en service de garde.
La présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, dit partager pleinement les revendications du mouvement: «Nous visons le même objectif que les parents, soit le droit de chaque enfant d'avoir accès à une place régie et subventionnée en milieu familial ou en CPE.»
Mme Grenon déplore le fait que le Québec soit «encore loin de l’atteinte de cet idéal» alors que de nombreux parents recherchent désespérément des places en services éducatifs à la petite enfance pour leurs enfants.
Valérie Grenon dénonce par ailleurs la décision du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, de retirer l'incitatif financier de 3000 $ qu'il s'était engagé à verser en 2023 aux responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) qui accueilleraient un nombre maximum de six enfants.
Mme Gagnon est d’avis qu’il s’agit d’une mesure financière importante qui avait pour but «d’augmenter le nombre de places régies et subventionnées disponibles pour les enfants du Québec.»
Elle s’explique mal cette décision «au moment même où le manque de places est criant».
La FIPEQ-CSQ mettra d'ailleurs en branle une série d'actions au cours des prochaines semaines afin de convaincre le ministre de la Famille et son gouvernement de respecter leur engagement envers les RSE et de rétablir le versement de l'incitatif financier promis pour 2023.
La vice-présidente de la CSQ, Line Camerlain, soutient que le ministre Mathieu Lacombe doit entendre «le cri lancé par ces centaines de parents.»
Elle affirme que le manque de places en service de garde a de sérieuses conséquences pour un très grand nombre de familles et qu’il est de la responsabilité du ministre de prendre les mesures qui s'imposent pour agir rapidement afin de contrer cette pénurie.
«Les RSE doivent être au cœur de la stratégie du ministre pour répondre rapidement aux besoins des familles du Québec », de dire la vice-présidente de la CSQ.