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En 2021, le Canada a consacré environ 1,4 % de son produit intérieur brut (PIB) à la défense nationale, en deçà de l'objectif de 2 % de l'OTAN.
La plupart des Canadiens appuient l'augmentation des dépenses de défense pour atteindre l'objectif de 2 % pour les alliés de l'OTAN, selon un sondage national mené par Nanos pour CTV News.
Cet article est une traduction d'un texte de CTV News.
En 2021, le Canada a consacré environ 1,4 % de son produit intérieur brut (PIB) à la défense nationale, en deçà de l'objectif de 2 % de l'OTAN. Le pays n'a pas atteint cet objectif de dépenses de défense depuis les années 1980.
Nanos a demandé à 1 080 Canadiens ce qu'ils pensaient des dépenses de défense du pays et de l'atteinte de l'objectif de l'OTAN. La majorité des répondants (64 %) ont déclaré que le Canada devrait augmenter ses dépenses pour atteindre l'objectif de l'OTAN, tandis qu'environ un répondant sur cinq (21 %) a affirmé que le pays devrait maintenir son niveau actuel de dépenses à 1,4 % de son PIB.
Sept pour cent ont répondu que le Canada devrait dépenser moins que les 1,4 pour cent de son PIB qu'il alloue actuellement à la défense, et huit pour cent ont dit qu'ils n'étaient pas sûrs.
Une majorité de personnes de tous les groupes démographiques interrogés, à l'exception des jeunes Canadiens âgés de 18 à 34 ans, ont convenu que le Canada devrait augmenter ses dépenses de défense pour atteindre les objectifs de l'OTAN.
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Les habitants de l'Ontario étaient les plus susceptibles de préférer que le Canada augmente les dépenses de défense (67,6 %), tandis que les habitants de la Colombie-Britannique étaient les moins susceptibles d'appuyer l'idée (57,7 %). Cependant, une majorité de personnes dans toutes les régions du Canada préfèrent augmenter les dépenses de défense.
Nanos a également demandé aux répondants s'ils craignaient que les capacités opérationnelles militaires du Canada ne causent des tensions avec d'autres alliés de l'OTAN et partenaires de défense. Près de 70 % des personnes interrogées se sont dites préoccupées (29 %) ou plutôt préoccupées (40 %), tandis que 15 % ont dit qu'elles n'étaient pas du tout préoccupées et 13 % ont dit qu'elles n'étaient pas préoccupées. Trois pour cent des répondants ont dit qu'ils n'étaient pas sûrs.
Les Ontariens étaient encore une fois les plus susceptibles d'être préoccupés ou plutôt préoccupés (72,3 %), tandis que les Québécois étaient les moins susceptibles d'être préoccupés ou plutôt préoccupés (62,8 %). La plupart des personnes de tous les groupes démographiques interrogés ont soutenu être préoccupées ou quelque peu préoccupées, les personnes âgées de 55 ans et plus (76,1 %) et les hommes (72,2 %) étant les plus susceptibles de dire la même chose.
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La plupart des Canadiens (59 %) ont également mentionné que le Canada devrait accroître sa participation militaire aux patrouilles dans l'Arctique pour défendre l'espace aérien nord-américain en tant que membre du NORAD. Un tiers (33 %) ont dit que le pays devrait maintenir à peu près le même niveau de participation, tandis que 3 % des personnes ont répondu que le Canada devrait réduire sa participation, et 5 % ont dit qu'ils n'étaient pas sûrs.
Les personnes vivant dans les Prairies étaient les plus susceptibles de vouloir que le Canada augmente ses patrouilles militaires dans l'Arctique (64,3 %), tandis que les hommes (64,3 %) et les Canadiens âgés de 55 ans et plus (66,7 %) étaient les plus susceptibles de dire la même chose.
Les chercheurs de Nanos ont également interrogé les Canadiens sur l'élargissement du rôle du pays en Haïti. On a demandé aux répondants s'ils appuyaient l'élargissement de cet engagement du Canada à envoyer également des troupes militaires en Haïti.
Une faible majorité de Canadiens ont souligné être en faveur (22 %) ou plutôt en faveur (33 %) de mettre des bottes canadiennes sur le terrain en Haïti pour aider à mettre fin à la violence dans le pays. Un répondant sur cinq (20 pour cent) a dit qu'il s'opposait quelque peu à l'idée, tandis que 19 pour cent ont dit qu'ils s'y opposaient carrément.
Les États-Unis ont demandé au Canada de diriger une mission de sécurité multinationale pour aider à mettre fin à la violence en Haïti, qui a été envahie par la violence des gangs à la suite de l'assassinat du président Jovenel Moïse. Le Canada s'est déjà engagé à envoyer des navires de la Marine royale canadienne.
Les personnes vivant dans les Prairies (61,4 %) et les personnes âgées de 35 à 54 ans (61 %) étaient les plus susceptibles d'appuyer l'envoi de troupes canadiennes en Haïti.
MÉTHODOLOGIE
Nanos a mené un sondage aléatoire hybride par téléphone et en ligne à double cadre (lignes terrestres et cellulaires) auprès de 1 080 Canadiens âgés de 18 ans ou plus entre le 30 avril et le 3 mai 2023, dans le cadre d'un sondage omnibus.
Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone à l'aide d'agents en direct et ont répondu à un sondage en ligne. L'échantillon comprenait à la fois des lignes terrestres et des lignes cellulaires à travers le Canada. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés selon l'âge et le sexe à l'aide des dernières informations du recensement et l'échantillon est stratifié géographiquement pour être représentatif du Canada. Personnes appelées au hasard en utilisant la numérotation aléatoire avec un maximum de cinq rappels.
La marge d'erreur de cette enquête est de ±3,0 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Cette étude a été commandée par CTV News et la recherche a été menée par Nanos Research.
Remarque : Les pourcentages peuvent ne pas totaliser 100 en raison des arrondis.