L'industrie minière pourrait continuer de croître avec l'aide des Premiers peuples.
C'est un des constats du Colloque annuel de l'Institut national des mines.
Les résultats préliminaires d'une recherche sur les facteurs de persévérance des autochtones en formation professionnelle ont été présentés.
Des pistes d'intervention sont proposées aux établissements de formation.
Elles arrivent au moment où les mines, comme tous les autres secteurs de l'économie, souffrent de la pénurie de main-d'oeuvre.
La spécialiste en éducation autochtone et en gestion de l’éducation en contexte autochtone à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Émilie Deschênes, explique qu'il faudra peut-être changer certaines de nos habitudes d'enseignement :
«L'importance d'avoir des gens autour qui accompagnent et qui encadrent. Pas seulement au départ et pendant trois semaines. La transition est beaucoup plus longue quand on parle d'adaptation culturelle. Tout ce que l'élève a en dedans de lui qui lui est intrinsèque et qu'il va développer pendant sa formation va l'aider à ne jamais tomber ou faire casser la branche. Il va toujours pouvoir se déployer. Ce qu'il faut faire, nous, comme intervenants, c'est de renforcer ce qu'il a en lui.»

