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Et un centre-ville plus habité
La situation de l'itinérance et du centre-ville de Val-d'Or s'est améliorée dans la dernière année, mais il reste du travail à faire.
C'est le constat du Comité stratégique en itinérance, dans son bilan de l'été.
Les nombreux partenaires se sont parlés plus que jamais pour lutter contre ce phénomène, exacerbé par la pandémie, et plusieurs initiatives ont vu le jour.
Le projet Petaban, de la sensibilisation, une meilleure propreté et de l'animation ont permis à plus de gens de revenir en ville et à certains de découvrir le centre-ville.
Membre du Comité et conseiller en relations avec le milieu à la Ville de Val-d'Or, Paul-Antoine Martel :
«Quand on réussit à créer un volume de gens qui sont là, on fait redécouvrir le centre-ville. Plus il y a de gens, moins il y a de problèmes. Moins il y a de problèmes, plus il y a de gens. C'est un cercle vertueux qu'on doit mettre en place.»
C'est le même son de cloche pour une autre membre du Comité et conseillère en itinérance au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue, Christine Francoeur. Selon elle, il faut penser à l'être humain derrière l'itinérant :
«C'est de voir la personne devant nous comme le fils ou la fille de quelqu'un, comme si c'était notre enfant qui vivait ces difficultés qui l'ont poussé en itinérance. Ce qu'on voit, c'est la pointe de l'iceberg. En dessous, il peut y avoir multiples problématiques, comme la consommation, la santé mentale ou la déficience. C'est de changer notre regard et d'oser poser des questions.»
Paul-Antoine Martel ajoute qu'il faut désormais agir à tous les niveaux :
«Maintenant, il faut mieux travailler ensemble sur toute la chaîne de l'itinérance. Avant la rue, les gens en situation de vulnérabilité, il faut être capable de les identifier et mieux les accompagner. Ceux qui sont dans la rue, il faut répondre à leurs besoins, qui incluent la sociabilité. Ce n'est pas juste de manger et de dormir. Il faut qu'ils restent en santé pour qu'on puisse les accompagner vers une sortie de rue.»
Un dénombrement de l'itinérance est en cours dans plusieurs villes de la région, dont Val-d'Or. Une fois complété, il devrait donner un meilleur portrait de la situation et permettre d'obtenir du financement adéquat.
Par ailleurs, les travaux dans l'ancien Vidéotron prennent un peu plus de temps que prévu avant un déménagement du local de débordement, présentement installé au sous-sol de l'église Saint-Sauveur.