Politique

«Une grève des femmes»: la mairesse Plante appuie les travailleurs de la santé et de l’éducation

«Bien sûr, il y a des hommes dans le milieu de la santé et dans le système d’éducation et on s’en réjouit. Mais il n’en demeure pas moins que c’est beaucoup des femmes qui occupent ces milieux plus traditionnellement féminins.»

Publié

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a tenu à envoyer un message de soutien aux employés du secteur public en grève ou en négociation lors de la dernière séance du conseil municipal, mardi. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a tenu à envoyer un message de soutien aux employés du secteur public en grève ou en négociation lors de la dernière séance du conseil municipal, mardi. (Ville de Montréal)

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a tenu à envoyer un message de soutien aux employés du secteur public en grève ou en négociation lors de la dernière séance du conseil municipal, mardi.

Lors d’une intervention impromptue, Mme Plante a décrit la grève actuelle comme étant «une grève des femmes», ajoutant que les travailleuses et travailleurs concernés oeuvraient dans des services «absolument essentiels».

«Bien sûr, il y a des hommes dans le milieu de la santé et dans le système d’éducation et on s’en réjouit. Mais il n’en demeure pas moins que c’est beaucoup des femmes qui occupent ces milieux plus traditionnellement féminins», a-t-elle souligné.

La mairesse a mentionné que les effets de la grève se faisaient surtout sentir dans la métropole, où on retrouve le plus de travailleurs.

«Ma pensée aujourd’hui, c’est pour celles et ceux qui veulent avoir les meilleures conditions possibles pour assurer le bien-être et la qualité de vie de nos tout petits, de nos moyens, de nos grands et bien sûr de nos aînés quand on parle d’éducation et du réseau de la santé.» 
-Valérie Plante, mairesse de Montréal

Mme Plante a précisé qu’au plus fort de la grève, 600 000 travailleurs, soit 8% de la population du Québec, avaient débrayé.

La mairesse a conclu son intervention en souhaitant à tous les travailleurs concernés un joyeux temps des Fêtes, mais, surtout, une conclusion rapide aux négociations actuelles.

Le chef de l’opposition officielle à la Ville de Montréal, Aref Salem, a joint sa voix à celle de la mairesse.