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«Cela nous permettra de faire une demande de résidence permanente pour des raisons humanitaires, et nous espérons plus que tout qu'elle sera acceptée.»
Un couple montréalais originaire du Mexique et ses trois enfants, qui risquaient d'être expulsés, ont reçu un permis de séjour temporaire.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a contacté la famille jeudi soir après qu'un rassemblement a été organisé pour les soutenir, afin qu'ils restent dans le pays. La famille peut maintenant faire une demande de résidence permanente pour des raisons humanitaires.
Afin de demander la résidence permanente pour des motifs d'ordre humanitaire, la famille doit prouver qu'elle a besoin d'une exception d'une ou plusieurs exigences de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés ou de son règlement d'application pour demander la résidence permanente au Canada et qu'elle n'a pas le droit de demander la résidence au titre d'une autre catégorie d'immigration, mais que sa situation justifie qu'elle soit prise en considération.
La famille vit à Montréal depuis six ans après avoir fui le Mexique en 2018, suite aux menaces d'un puissant cartel de la drogue.
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Ils ont fait une demande d'asile, qui a été entendue en 2021, et la Commission de l'immigration et du statut de réfugié a refusé la demande à la suite d'un examen des risques avant renvoi.
Leur avocat, Stewart Istvanffy, a déclaré que la Commission estimait qu'ils étaient en danger, mais qu'ils pouvaient vivre ailleurs au Mexique.
Les membres de la communauté d'Hochelaga-Maisonneuve, où vit la famille, ont recueilli plus de 2000 signatures sur une pétition plaidant pour qu'ils restent.
«Nous tenons à remercier chaleureusement tous ceux qui nous ont soutenus», a déclaré le couple. «Nous avons été bouleversés par l'élan de sympathie que nous avons reçu. Nous sommes émus et encore sans voix devant tant de solidarité, ce qui nous conforte dans notre décision de choisir le Québec comme nouvelle terre d'accueil. Nous vous remercions du fond du cœur.»